FLORE DES SOUS BOIS ET DES OURLETS FORESTIERS EN CORRÈZE

Les forêts occupent dans le département de la Corrèze
et dans les départements limitrophes de larges territoires.
  Différets  milieux forestiers seront présentés sur plusieurs pages selon leur particularités :

Les forêts fraîches des vallées en bas-Limousin
Les forêts sur les rebords ombragés du Causse corrézien.
Les forêts sur les grès siliceux du Bassin de Brive.

photo DG
Doronic tue-panthère, Doronic à feuilles cordées ( Doronic pardalianches )
 Une grande marguerite jaune aperçue dans la montée ombragée sur le causse après le château de Couzages 

Pardalianches : C'est un terme que Pline l'Ancien emploie au sujet de l'aconit dans le livre VIII
de son Histoire naturelle traitant de La nature des animaux terrestres :

" Les barbares vont à la chasse des panthères avec de la viande frottée d'aconit,
c'est un poison : la panthère, dès qu'elle en a mangé, est prise d'étranglement.
Aussi quelques-uns appellent-ils cette herbe "pardalianches" soit mort aux panthères. "

Mais Linné a du se méprendre quand il dénomma ainsi cette plante qui n'a pas cette mauvaise réputation.


Les forêts fraîches des vallées en Bas-Limousin sur le socle cristallin
Le sous bois herbacé se caractérise par une floraison remarquable vernale
   Ces forêts
occupent les vallées des grandes rivières en Corrèze au nord de Brive
Vézère, Loyre, Brézou, Maumont et  Clan
sur le socle cristalin dont l'altitude moyenne s'étage de 150 et 500 m.



Caltha palustris Linné -- Populage des marais -- Ranunculaceae
      C'est une espèce commune dans les lieux marécageux de toute la France sauf dans la région méditerranéenne où elle est rare ou absente.
Les feuilles inférieures sont pétiolées et ont une forme en coeur arrondi.
Les supérieures sont en forme de rein et sessiles.

Tractema lilio-hyacinthus (Linné) Speta -- Scille lis-jacinthe -- Asparagaceae
Tractema lilio-hyacinthus (Linné) Speta -- Scille lis-jacinthe -- Asparagaceae

Caltha palustris Linné -- Populage des marais -- Ranunculaceae

Caltha palustris Linné -- Populage des marais -- Ranunculaceae
Fête populaire sur le populage avec la danse des donaties.




Stellaria holostea Linné -- Stellaire holostée -- Caryophyllaceae
 C'est une plante très commune un peu partout sauf dans le Sud-Est, en particulier sur le littoral méditerranéen où elle est très rare.
La tige quadrangulaire porte des feuilles sessiles, lancéolées, longuement acuminées.
Les pétales, plus longs que les sépales, sont divisés jusqu'au milieu. Le fruit globuleux ne dépasse pas les sépales.



Lathraea clandestina Linné -- Lathrée clandestine -- Orobanchaceae [Autrefois : Scrophulariaceae]
    C'est une plante qui croît au bord des ruisseaux et dans les lieux ombragés et humides, dans l'Ouest, le Sud-Ouest et les Pyrénées, plus rarement dans le Centre.
Elle parasite les racines des peupliers, des saules, des aulnes, des chênes et des noisetiers. Elle pousse en touffes.
Les grandes fleurs violettes naissent au ras du sol. Elles sont portées par un pédoncule de deux à trois centimètres.
C'est un holoparasite, qui n'a ni feuilles ni chlorophylle et puise sa nourriture dans les racines de ses hôtes grâce à des suçoirs.


Lathraea clandestina Linné -- Lathrée clandestine -- Orobanchaceae
Aspect du tout début de végétation.






Symphytum tuberosum Linné -- Consoude tubéreuse -- Boraginaceae
   C'est une pante à poils mous qui croît dans les lieux humides de l'Ouest, du Centre et du Midi. Les feuilles sont à peine décurrentes sur la tige.
La corolle blancle à jaune pâle se termine par cinq petits lobes recourbés.



Pulmonaria longifolia (Bastard) Boreau [Syn. Pulmonaria angustifolia subsp. longifolia (Bastard) Linné]  -- Pulmonaire à longues feuilles -- Boraginaceae
   C'est une espèce assez commune dans les prairies et les bois clairs de la moitié ouest de la France.
Elle est rare ou absente ailleurs. Elle est remarquable par ses longues feuilles étroites, très progressivement rétrécies en pétiole.



Hyacinthoides non-scripta
(Linné) Rothmaler
[Syn. Endymium non-scriptum (Linné) Garcke] 4 Fl. Fr
Jacinthe des bois
Asparagaceae
[Autrefois : Liliaceae]
    Cette espèce se rencontre dans les bois de l'Ouest et du Centre. Elle est rare dans l'Est. D'une touffe dense de feuilles basales allongées, part une grappe arquées de fleurs renversées et unilatérales. Les bractées sont bifides. Hyacinthoides hispanica (Linné) Rothmaler  est une espèce proche à grappe de fleurs ni unilatérales ni renversées.



Moehringia trinervia (Linné) Clairville -- Moehringie à trois nervures -- Caryophyllaceae
      Cette petite plante couchée pousse sur l'humus des forêts où elle est assez commune.
Elle est bien caractérisée par ses feuilles opposées, sans stipules, à limbe brièvement cilié sur les bord et parcouru par trois nervures bien marquées,
parfois cinq, partant de la base, les latérales arrondies. Les pétales sont bien plus courts que les sépales.





Veronica montana Linné -- Véronique des montagnes -- Plantaginaceae [Autrefois : Scrophulariaceae]
      C'est une plante assez commune dans les bois du Nord, de l'Est et des Pyrénées, rare ou absente ailleurs. La tige velue, plus ou moins couchée, est radicante aux nœuds. Les feuilles sont pétiolées, larges et fortement dentées. Les fleurs, lilas pâle, forment des grappes lâches à l'aisselle des feuilles. Le fruit est aplati et cilié sur les bords.



Chrysosplenium oppositifolium Linné --  Dorine à feuilles opposées / Cresson doré à feuilles opposées -- Saxifragaceae
   C'est une plante qu'on rencontre dans presque toute la France où elle croît dans les sous-bois humides, souvent à proximité des ruisseaux. Elle est rare ou manque dans la région méditerranéenne. Elle forme des touffes lâches. Les feuilles, tronquées à la base, sont légèrement crénelées. Celles de la tige sont opposées.





Convallaria majalis
Linné
Muguet
Asparagaceae
[Autrefois : Liliaceae]

Haut débit recommandé
     Le muguet se plaît dans les taillis et les bois frais. C'est une plante vivace par un rhizome ramifié dont les extrémités donnent au printemps deux feuilles à la base desquelles se développe une grappe unilatérale de fleurs parfumées qui se transforment en dangereuses baies rouges. Toute la plante est en effet toxique : elle contient de la convallarine qui a des propriétés cardiotoniques semblables à celles de la digitaline.

Euphorbia amygdaloides  Linné -- Euphorbe à feuilles d'amandier -- Euphorbiaceae
      Cette euphorbe est la plus commune dans les bois de notre région.  La première année, seules des feuilles se forment en haut de la tige. 
Elles persistent pendant l'hiver. Au printemps suivant, une tige fleurie se développe.
Sa couleur vert clair contraste avec les feuilles plus sombres de l'année précédente.
Les glandes vertes ou jaunes, parfois en partie rouges, ont des cornes allongées, aiguës et recourbées l'une vers l'autre. La capsule est glabre.


Euphorbia hyberna Linné -- Euphorbe d'Irlande -- Euphorbiaceae
     C'est une euphorbe assez commune dans l'Ouest, le Sud-Ouest, le Centre et les Pyrénées où elle croît dans les bois et les pâturages.
La tige robuste porte des feuilles légèrement embrassantes et qui peuvent prendre de magnifiques teintes rouges à la fin de l'été.
Les glandes jaunes à brunes sont entières. La capsule est hérissée de tubercules cylindriques.


Euphorbia dulcis Linné -- Euphorbe pourpre  -- Euphorbiaceae
    Cette euphorbe se rencontre dans les lieux frais et ombragés. Elle est assez commune, sauf dans le Nord, l'Ouest et la région méditerranéenne.
Les feuilles sont molles. Les glandes sont arrondies, généralement d'un rouge pourpré, mais parfois jaunes. La capsule est garnie de forts tubercules.




Ajuga reptans Linné -- Bugle rampant -- Lamiaceae

Haut débit recommandé
      C'est une plante très commune dans toute la France, sauf dans la région méditerranéenne. Elle aime les sols frais, au soleil ou à mi-ombre. La tige dressée, simple, est velue sur deux faces opposées, ces faces alternant d'une paire de feuilles à l'autre. La souche émet de longs stolons garnis de feuilles. Les fleurs sont groupées en épi. Elle sont normalement bleues, mais peuvent être roses ou même blanches. Il ne faut pas confondre cette espèce avec le bugle de Genève, Ajuga genevensis Linné, qui n'a pas de stolon et dont la tige est velue tout autour.

Ajuga pyramidalis
Linné
Bugle pyramidal
Lamiaceae

Haut débit recommandé
    C'est une plante qui pousse en altitude, dans les pelouses des Alpes, des Pyrénées et d'Auvergne. Les fleurs sont groupées en épi dense et plus ou moins cachées par de grandes bractées violacées. Les feuilles de la base sont plus grandes que les autres.

Ajuga genevensis
Linné
Bugle de Genève
Lamiaceae

Haut débit recommandé
    C'est une plante assez commune dans le Centre et l'Est, mais rare ailleurs. Elle apprécie la lumière et les sols secs. La tige dressée, simple, est velue tout autour, de même que les feuilles qui sont dentées à trilobées dans l'inflorescence. Les fleurs, d'un bleu vif, sont groupées en épi. Les étamines sont très saillantes. Il ne faut pas confondre cette espèce avec le bugle rampant, Ajuga reptans Linné, qui possède des stolons, une tige velue sur deux faces opposées, des feuilles glabrescentes, des fleurs de couleur moins vive et des étamines moins saillantes.



Cardamine flexuosa
Withering
Cardamine des bois
Cardamine flexueuse
Brassicaceae

Haut débit recommandé
    C'est une espèce qu'on rencontre dans les bois humides. Les feuilles sont divisées en folioles elles-mêmes un peu lobées. La tige flexueuse en porte de cinq à dix. Les fleurs blanches sont à peine dépassées par les siliques qui sont écartées de la tige et font un angle obtus avec leur pédicelle. Il y a généralement six étamines

Cardamine impatiens
Linné
Cardamine impatiente
Brassicaceae

Haut débit recommandé
    C'est une espèce peu commune, qui pousse dans les endroits humides et ombragés d'une bonne partie de la France. Les feuilles sont divisées en nombreuses folioles dentées. Elles embrassent la tige par deux oreillettes étroites. Les fleurs sont souvent sans pétales. Les siliques sont grêles et s'ouvrent quand on les touche.



Betonica officinalis
Linné
[Syn. Stachys officinalis (Linné) Trevis] 4 Fl. Fr.
Bétoine officinale
Lamiaceae

Haut débit recommandé
      C'est une plante très commune en France, sauf dans la partie orientale de la région méditerranéenne. Elle pousse dans les prés, les landes, les taillis ou les bois clairs. La tige est glabrescente ou velue. Les feuilles, sont crénelées, ovales-allongées, les inférieures en cœur à la base. Les fleurs sont groupées en un épi dense, parfois interrompu. La lèvre supérieure de la corolle dépasse longuement les étamines. Un confusion est possible, en montagne, avec Betonica hirsusta Linné dont la tige est beaucoup plus velue et dont la lèvre supérieure de la corolle dépasse à peine les étamines.




Orobanche hederae
Vaucher ex Duby
Orobanche du lierre
Orobanchaceae

Haut débit recommandé
   C'est une espèce peu commune, mais qu'on peut rencontrer dans une bonne partie de la France sur les terrains siliceux. Elle pousse sur le lierre et diverses autres plantes. Elle est de couleur variable, jaune à rouge. La corolle, peu arquée, presque glabre, est plus ou moins veinée de rouge. Elle est ventrue à la base. Les filets des étamines, glabres ou munis de quelques poils, sont insérés à trois ou quatre millimètres au-dessus de la base du tube de la corolle. Le stigmate jaune devient pourpre violacé en vieillissant, surtout chez les individus à tige rouge.
Orobanche rapum-genistae
Thuilier
Orobanche du genêt
Orobanchaceae

Haut débit recommandé
    C'est une espèce commune qui parasite les genêts, les cytises et d'autres Fabacées. La tige robuste, jaunâtre, assez pâle, porte de grosses fleurs de couleur brun-rouge à jaunâtre. Le calice est fendu jusqu'à la base. La bractée est aussi longue que la corolle. Les étamines sont insérées tout près de la base de la corolle. Le stigmate est jaune.
Orobanche teucrii
Holandre
Orobanche de la germandrée
Orobanchaceae

Haut débit recommandé
    On peut rencontrer cette espèce sur les rocailles, dans les broussailles, où elle parasite les germandrées (genre Teucrium). La tige peu épaisse, glanduleuse, jaune à rougeâtre, porte des fleurs peu nombreuses et assez espacées. La corolle, jaune pâle à brun-rouge violacé, évasée, montre un dos droit, brusquement coudé à l'extrémité. Les étamines sont insérées quatre à six millimètres au-dessus de la base de la corolle. Le stigmate est brun à pourpre.




Avenella flexuosa
(Linné) Drejer
[Syn. Deschampsia flexuosa
(Linné) Trinius] 4 Fl. Fr.
Canche flexueuse
Poaceae

Haut débit recommandé
    C'est une plante assez commune sur les sols siliceux, dans les bois, les prairies ou sur les talus humides. Les feuilles sont étroites et enroulées sur les bords. La ligule est courte. Les épillets sont argentés, panachés de violet. La glumelle externe porte une arête genouillée qui dépasse longuement les glumes.

Doronicum austriacum
Jacquin
Doronic d'Autriche
Asteraceae

Haut débit recommandé
     C'est une plante montagnarde, peu commune, qui croît dans les zone ombragées du Massif central et des Pyrénées. La tige porte de nombreuses feuilles embrassantes, pubescentes, surtout en dessous, et qui changent de forme de la base au sommet. Elles sont d'abord brusquemnt rétrécies en pétiole ailé. Puis le limbe est seulement plus ou moins étranglé à la base, en violon. Enfin elles sont simplement ovales-lancéolées. Il y a généralement plusieurs capitules par tige qui forment un inflorescence corymbiforme.






Lysimachia nemorum
Linné
Lysimaque des bois
Primulaceae

Haut débit recommandé
    C'est une petite plante qu'on rencontre dans les bois humides. Elle est rare ou nulle dans la région méditerranéenne. Les feuilles opposées sont ovales-aiguës. Les fleurs jaunes sont solitaires à l'aisselle des feuilles. Les lobes de la corolle sont bien étalés. Il ne faut pas confondre cette espèce avec Lysimachia nummularia Linné, à tiges couchées, feuilles arrondies au sommet et corolle en cloche.

Lysimachia nummularia
Linné
Lysimaque nummulaire
Monnoyère
Primulaceae
    C'est une plante commune dans les lieux humides, mais rare par endroits. La tige couchée porte des feuilles ovales-arrondies. Les fleurs jaunes sont solitaires à l'aisselle des feuilles. La corolle est en cloche. Une confusion est possible avec Lysimachia nemorum Linné dont les tiges sont dressées, les feuilles aiguës et les pétales étalés.

Lysimachia vulgaris
Linné
Lysimaque commune
Primulaceae
    C'est une plante commune au bord des eaux et dans les lieux humides. Les feuilles sont opposées ou verticillées par trois à quatre. Les fleurs forment des petites grappes à l'aisselle des feuilles. Les sépales sont bordés de rouge. Lysimachia punctata Linné est une espèce voisine à feuilles plus larges, fleurs ne formant pas des petites grappes et sépales non bordés de rouge.

Lysimachia tenella
Linné
[Syn. Anagallis tenella
(Linné) Linné] 4 Fl. Fr.
Mouron délicat
Primulaceae

Haut débit recommandé
    C'est une petite plante à tiges en partie couchées et enracinées aux nœuds. Elle croît dans les prairies marécageuses et les tourbières. Elle est assez commune dans l'Ouest et le Centre, rare ou absente ailleurs. Les feuilles ovales sont opposées et pétiolées. Les fleurs sont longuement pédonculées. La corolle est en cloche et les pétales sont rose pâle, veinés de plus foncé. Les sépales aigus sont courts.








Lamium maculatum
Linné
Ortie rouge
Lamiaceae
    C'est une plante commune ou rare selon les régions. On la rencontre dans les décombres, les haies et les bois clairs. Les feuilles, aiguës et irrégulièrement dentées, rappellent celles de l'ortie. Les supérieures sont parfois un peu pourprées, surtout en début de saison. La corolle est rose, le lobe médian de la lèvre inférieure est tacheté. Les lobes latéraux sont réduits à une dent étroite. Le tube de la corolle, courbé en S et largement dilaté à la gorge, dépasse longuement le calice.

Lamium galeobdolon subsp. argentatum
(Smejkal) Duvign.
[Syn. Lamium galeobdolon subsp. galeobdolon
(Persoon) Hayek] 4 Fl. Fr.
[Syn. Lamiastrum galeobdolon subsp. galeobdolon
(Linné) Ehrendorfer] F.E.
Ortie jaune
Lamiaceae
    Cette plante se distingue de la sous-espèce montanum par ses feuilles des axes fleuris plus larges et marbrées de gris argenté, ainsi que par ses verticilles de fleurs moins nombreuses. La sous-espèce galeobdolon n'existerait pas en France et dans ce cas la synonymie serait incorrecte.

Lamium album
Linné
Ortie blanche
Lamiaceae

Haut débit recommandé
    C'est une plante commune ou rare selon les régions. On la rencontre dans les décombres, au pied des murs et dans les haies. Les feuilles, aiguës et irrégulièrement dentées, rappellent celles de l'ortie. La corolle est blanche, parfois un peu jaunâtre ou verdâtre. Son tube est courbé en S puis fortement dilaté à la gorge. Les lobes latéraux de la lèvre inférieure sont représentés par deux ou trois dents étroites.



Veronica chamaedrys
Linné
Véronique petit chêne
Plantaginaceae
[Autrefois : Scrophulariaceae]

Haut débit recommandé
    Cette espèce est très commune dans les prés, les cultures, au bord des chemins, dans les buissons ou dans les bois clairs. La tige porte deux lignes de poils alternant d'un groupe de feuilles à l'autre. Les feuilles sont ridées, sessiles ou subsessiles et fortement dentées. Les fleurs sont disposées en grappes axillaires. Une confusion est possible avec Veronica teucrium Linné dont le calice possède cinq sépales alors qu'il n'y en a que quatre chez Veronica chamaedrys Linné.


Veronica officinalis
Linné
Véronique officinale
Plantaginaceae
[Autrefois : Scrophulariaceae]

Haut débit recommandé
   C'est une plante commune dans les bois, les landes et les pâturages. La tige velue, couchée, porte des feuilles ovales, finement dentées, à pétiole très court. Les fleurs lilas pâle sont rassemblées en épis denses, redressés, à l'aisselle des feuilles.



Veronica beccabunga
Linné
Cresson de cheval
Plantaginaceae
[Autrefois : Scrophulariaceae]

Haut débit recommandé
   C'est une plante glabre, commune dans les fossés et les marécages ou au voisinage des sources et des ruisseaux. La tige ronde, plus ou moins couchée à la base, porte des feuilles épaisses, ovales-arrondies et dentées. Les fleurs, bleues à violettes, sont disposées en grappes axillaires opposées.




Silene dioica (Linné) Clairville -- [Syn. Melandryum silvestre (Schkuhr)  Rölhing] -- Compagnon rouge -- Caryophyllaceae
     C'est une espèce plutôt montagnarde, commune dans les bois et les haies humides. Elle est rare dans la région méditerranéenne.
La tige velue porte des feuilles ovales, aiguës au sommet. Les fleurs sont  unisexuées.
On voit ici des fleurs femelles dont les stigmates émergent de la corolle.
Le calice, plus ou moins rougeâtre, velu, est renflé par l'ovaire dans les fleurs femelles, plus étroit dans les fleurs mâles.
Les pétales roses sont profondément échancrés.




Melampyrum sylvaticum Linné -- Mélampyre des forêts -- Orobanchaceae  [Autrefois : Scrophulariaceae]
      C'est une espèce commune en montagne, en lisière forestière ou dans les bois clairs.
Les fleurs sont par deux, toutes tournées du même côté, à l'aisselle de bractées entières ou pourvues de quelques dents à la base.
 Le bord de la lèvre supérieure est abondamment cilié. La lèvre inférieure est souvent tachée d'orangé ou de pourpre. Le calice est aussi long que le tube de la corolle.


Asphodelus albus subsp. albus Miller -- Asphodèle blanc --Bâton blanc -- Xanthorrhoeaceae [Autrefois : Liliaceae]
    Cette espèce est assez commune dans l'Ouest, le Sud-Ouest, le Centre et à basse altitude dans les Alpes et les Pyrénées.
La hampe florale est simple. Les bractées sombres sont bien visibles quand les fleurs sont encore en bouton. Les fruits sont sphériques ou un peu ovales.


Ranunculus aconitifolius
Linné
Renoncule à feuilles d'aconit
Ranunculaceae

Haut débit recommandé
      C'est une plante élevée et ramifiée qui pousse dans les lieux humides des montagnes. Les feuilles sont divisées en lobes dentés. Les fleurs sont blanches. Les pédoncules floraux sont velus. Il ne faut pas confondre cette espèce avec Ranunculus platanifolius Linné dont les pédoncules floraux sont beaucoup plus longs et glabres et dont les divisions des feuilles sont soudées à la base.

Ranunculus fluitans
Lamarck
Renoncule flottante
Renoncule des rivières
Ranunculaceae

Haut débit recommandé
     C'est une espèce aquatique qui se développe dans les eaux courantes. Les tiges très longues portent des feuilles découpées en lanières et généralement toutes submergées. Le réceptacle floral est glabre. Les pétales blancs, à base jaune, se chevauchent plus ou moins, contrairement à Ranunculus trichophyllus Chaix qui se rencontre dans les eaux dormantes.


Ranunculus platanifolius
Linné
Renoncule à feuilles de platane
Ranunculaceae

Haut débit recommandé
      C'est une plante élevée et ramifiée qui pousse en montagne. Les feuilles sont découpées presque jusqu'à la base en lobes dentés. Les fleurs sont blanches. Les pédoncules floraux sont longs et glabres. Il ne faut pas confondre cette espèce avec Ranunculus aconitifolius Linné dont les pédoncules floraux sont courts et velus et dont les feuilles sont découpées jusqu'à la base.

Arum maculatum
Linné
Arum tacheté
Gouet tacheté
Pied de veau
Araceae

Haut débit recommandé
    C'est une plante commune dans presque toute la France, sauf dans le Midi. Elle croît à l'ombre, dans les forêts humides. Les feuilles en fer de flèche sont parfois tachées de brun ou de noir. La spathe est deux à trois fois plus longue que le spadice à massue violacée. Les baies, rouges quand elles sont mûres, sont très toxiques.
 



Dans la majeure partie de l’Europe tempérée, la forêt représente le stade final de l’évolution de la végétation naturelle.
C’est pourquoi elle couvrait, avant les grands défrichements (en particulier au Moyen Age), la presque totalité de nos régions.
Les forêts des plaines de l’Europe de l’ouest sont caducifoliées, ce qui signifie que les arbres perdent leurs feuilles à l’automne.

La particularité d’une partie de la flore herbacée des sous-bois est de présenter une floraison printanière.
De nombreuses plantes dites « vernales » profitent en effet de la lumière qui parvient au sol tant que les feuilles ne sont pas encore sorties,
pour assurer leur cycle de reproduction. C’est ainsi qu’au mois d’avril, l’on peut admirer dans les forêts des Pays de la Loire, des tapis colorés d’anémone des bois (Anemone nemorosa) ou de jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta).

En hiver, l'approvisionnement en eau peut être difficile, notamment lors des gelées qui sont assimilables à une période sèche pour la végétation. En perdant leurs feuilles, les arbres limitent les pertes en eau par évapotranspiration. La litière de feuilles sèches qui s’accumule au sol est décomposée et contribue à un recyclage des éléments nutritifs qui avaient été prélevés par l’arbre.

La flore supérieure est généralement assez peu diversifiée dans une forêt à maturité car peu de plantes peuvent se développer en dessous du couvert forestier. Les forêts représentent néanmoins des habitats très riches, abritant de nombreux champignons, mousses, lichens, et surtout une faune très diversifiée.

 

La plus grande diversité est atteinte lorsque dans une même forêt, toutes les classes d'âge sont représentées, avec à la fois des jeunes arbres qui forment une strate arbustive, des arbres adultes et des arbres vieillissant ou même morts.

 

Ces derniers ont une contribution importante à la biodiversité des forêts en accueillant une multitude de champignons, d’insectes, d’oiseaux cavernicoles, etc … Les lisières et les clairières sont en revanche une source de diversité importante pour les plantes car ils assurent la transition entre les boisements et les milieux ouverts.

















https://www.monde-de-lupa.fr/Vallons/indexVal.html

 

 

Sous-bois d'une chênaie pédonculée

à Jacinthe des bois

(Hyacinthoides non-scripta (L.)

sur la comune de Malville (44)

(Photo : Hermann Guitton-CBNB)

 

Le bocage est une forme de forêt linéaire qui correspond à un paysage agraire construit par l’homme qui avait autrefois diverses fonctions utilitaires : protection des cultures contre les intempéries, abri pour le bétail, production de bois …. Il s’agit d’un trait marquant du nord-ouest de la France, malheureusement en régression.

D’une manière plus générale, les boisements des Pays de la Loire sont fortement influencés et façonnés par l’homme, car c’est le plus souvent le gestionnaire qui sélectionne les essences d’arbres dans une optique de production. Par conséquent, c’est le choix du forestier, plus que les conditions du milieu, qui détermine le peuplement végétal d’une forêt, au moins au niveau des espèces ligneuses.

Les forêts des Pays de la Loire peuvent être distinguées suivant un gradient d’humidité, avec des bois et forêts humides, mésophiles (ni humides, ni sèches) ou bien sur sol sec (calcaire).

 

 

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 Les bois et forêts humides

Il s’agit de boisements marqués par la présence d’une nappe d’eau affleurante pendant au moins une partie de l’année. En relation avec les prairies humides et les formations de grandes herbes, mais aussi avec les tourbières et bas-marais, ils se trouvent en bordure des rivières et des ruisseaux (contexte alluvial), à la périphérie de plans d’eau, au fond de dépressions humides ou bien encore au bas de coteaux recueillant des circulations d’eau le long de la pente ou par résurgence.

Les forêts les plus humides sont dominées par des arbres qui supportent des sols asphyxiants comme le frêne (Fraxinus spp.) et l'aulne glutineux (Alnus glutinosa). Pendant l'engorgement temporaire du sol, les organes souterrains des plantes souffrent d'un manque d'oxygène, ce qui constitue une contrainte majeure pour de nombreux arbres comme le hêtre (Fagus sylvatica) et le chêne sessile (Quercus petraea).

En forêt alluviale, le substrat minéral est régulièrement fertilisé par les débris organiques déposés lors des crues et assure ainsi une bonne alimentation en éléments nutritifs des plantes.

 

Le sous-bois est souvent très riche et caractérisé par des plantes des lisières humides comme l'angélique des bois (Angelica sylvestris), l'épilobe hirsute (Epilobium hirsutum) et l'eupatoire chanvrine (Eupatorium cannabinum).

 

La forêt alluviale peut être rapportée à deux grands types de communautés forestières : les forêts de bois tendres dominées par les saules (Salix spp.) qui poussent dans le lit mineur, et celles de bois durs qui sont caractérisées par l’aulne glutineux (Alnus glutinosa), les frênes (Fraxinus angustifolia principalement sur le cours de la Loire, et Fraxinus excelsior dans l’ensemble de la région) ainsi que le chêne pédonculé (Quercus robur) et s’étendent à l’intérieur du lit majeur.

 

Il s’agit le plus souvent de formations linéaires bordant étroitement les cours d’eau (ripisylve) ou constituant un bocage. Le bocage à frêne oxyphylle (Fraxinus angustifolia) est un élément emblématique de la vallée de la Loire, structurant le paysage.

 

 

Boisement humide en bord de cours

d'eau à Maisdon-sur-Sèvre (44)

(Photo : Jean Le Bail-CBNB)

Celui-ci est taillé en têtard, ce qui consiste en une taille régulière des branches à leur base, environ tous les 10 ans, qui stimule la pousse en touffe de nouvelles tiges intéressantes pour le bois de chauffage, tandis que le tronc produit un bourrelet de cicatrisation, adoptant une silhouette dite « en têtard ».

Quelques espèces protégées peuplent ces forêts alluviales en Pays de la Loire : la nivéole d’été (Leucojum aestivum subsp. aestivum), l’aconit napel (Aconitum napellus subsp. neomontanum) et dans la zone estuarienne, l’angélique des estuaires (Angelica heterocarpa).

Hors contexte alluvial, l’alimentation en nutriments n’est plus assurée par le dépôt des sédiments alluvionnaires, et dépend de la nature du sol et du bassin versant (soubassement armoricain ou calcaire). Plus que la nature des ligneux, le niveau trophique du sol détermine surtout la composition floristique de la strate herbacée. La laîche maigre (Carex strigosa) et la cardamine amère (Cardamine amara), protégées en Pays de la Loire, sont ainsi les hôtes d’aulnaies assez riches en éléments nutritifs (mésotrophes à eutrophes), alors que le polystic des montagnes (Oreopteris limbosperma), le piment royal (Myrica gale) et le calamagrostis lancéolé (Calamagrostis canescens subsp. canescens), également protégés, se développent sur des sols acides et pauvres en éléments nutritifs (oligotrophes), parfois tourbeux (aulnaie à sphaignes).

Les bordures ombragées des ruisselets forestiers constituent un habitat particulier pour deux plantes protégées en Pays de la Loire, la sibthorpie d’Europe (Sibthorpia europaea) et la cardamine amère (Cardamine amara), qui poussent en compagnie de la montia des fontaines (Montia fontana) ou de la dorine à feuilles opposées (Chrysosplenium oppositifolium).

 

Cette végétation se développe sur substrat acide, en situation ombragée, dans l’ambiance constamment humide d’une atmosphère saturée en eau, le plus souvent en sous-bois de forêt alluviale.  Le dryopteris atlantique (Dryopteris aemula) est une fougère protégée au niveau national qui pousse dans des conditions d’humidité atmosphèrique proches, au fond de forêts encaissées.

 

Des forêts moins humides poussent en retrait des précédentes, sur des sols moins engorgés, dans lesquelles le chêne pédonculé (Quercus robur) domine, associé ou non au charme (Carpinus betulus). Sur des sols riches en éléments nutritifs (mésotrophes à eutrophes) et au pH neutre à alcalin, on trouve plusieurs plantes protégées : l’isopyre faux-pigamon (Isopyrum thalictroides), la lathrée écailleuse (Lathraea squamaria), la parisette (Paris quadrifolia). Le peucédan de France (Peucedanum gallicum), également protégé, se rencontre quant à lui en conditions oligotrophes légèrement acides, en sous-bois clair, dans les clairières ou en lisière.

 

 

Cardamine amère

(Cardamine amara L.)

(Photo : Jean Le Bail-CBNB)

 

 

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 Les bois et forêts mésophiles

Cette catégorie regroupe l’ensemble des boisements et de leurs lisières qui se développent sur des sols aux conditions d’humidité « moyennes », ne subissant ni de période de sécheresse prononcé, ni de période d’engorgement prolongée.

 

Il s’agit de forêts dont la composition floristique est très variable, qui diffèrent non seulement en fonction de l’humidité du sol (plus ou moins sec ou plus ou moins frais), et de la nature du substrat géologique (acide ou calcaire), mais aussi en fonction des modes de sylviculture qui influencent beaucoup la nature de la strate arborescente.

 

D’une manière générale, elles sont à base de chêne sessile (Quercus petraea), de chêne pédonculé (Quercus robur), de chêne tauzin (Quercus pyrenaica), de charme (Carpinus betulus), de hêtre (Fagus sylvatica) ou  de frêne élevé (Fraxinus excelsior), pour les espèces ligneuses les plus courantes.

 

 

Chênaie pédonculée à Jacinthe des bois

(Hyacinthoides non-scripta (L.)

sur le Sillon de Bretagne, à

la Chapelle-Launay (44)

(Photo : Hermann Guitton-CBNB)

Plusieurs plantes protégées fréquentent les boisements mésophiles sur substrat siliceux, en conditions acides : le maïanthème à deux feuilles (Maïanthemum bifolium), le pâturin de Chaix (Poa chaixii), et la petite pyrole (Pyrola minor). Les bois clairs acides à chêne tauzin (Quercus pyrenaica) abritent parfois un sous-étage de bruyères où des espèces protégées des landes peuvent se retrouver : bruyère vagabonde (Erica vagans), bruyère de Saint-Daboec (Daboecia cantabrica), helianthème faux-alysson (Helianthemum alyssoides). C’était également le cas du lycopode en massue (Lycopodium clavatum), mais celui-ci est supposé éteint dans la région.

Sur substrat plus riche en éléments nutritifs, en conditions de pH proches de la neutralité, les forêts mésophiles accueillent d’autres plantes protégées : l’épipactis pourpre (Epipactis purpurata), l’épipactis à petites feuilles (Epipactis microphylla), la pivoine mâle (Paeonia mascula), le buglosse toujours vert (Pentaglottis sempervirens) et la rose de France (Rosa gallica).

 

Epipactis à petites feuilles

(Epipactis microphylla (Ehrh.) Sw.)

(Photo : René Le Goff)

 

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 Les bois et forêts sur sol calcaire sec

Ces boisements sont caractérisés par un sous-sol calcaire drainant, se desséchant rapidement en été et soumis à des conditions chaudes, en liaison généralement, avec une exposition favorable au sud, à la faveur d’une pente ou d’un rebord de plateaux. Il s’agit de milieux pauvres en éléments nutritifs et contraignant sur le plan hydrique, par conséquent très peu productifs. Le contexte écologique de ces forêts correspond à celui des pelouses sèches calcaires. Elles réinvestissent d’ailleurs spontanément les pelouses dès lors que celles-ci sont soustraites à tout entretien, en passant par des stades intermédiaires d’ourlets (formations de hautes herbes dominées par le brachypode penné (Brachypodium pinnatum)) et de « manteaux » (végétation arbustive formant des nappes).

Un premier type de boisement correspond à la chênaie pubescente. Le chêne pubescent (Quercus pusbescens) est une essence très frugale, recherchant les endroits chauds et ensoleillés. Il présente une aire de répartition méridionale en Europe et parvient en limite nord de distribution dans le sud de la Sarthe. Ce petit arbre au tronc court et souvent tortueux compose des bois très clairs et ouverts qui permettent le développement d’une strate herbacée assez dense et haute, dont la floraison est abondante du printemps à l’été. La chênaie pubescente abrite parmi ses espèces caractéristiques, de nombreuses plantes protégées : la campanule à feuilles de pêcher (Campanula persicifolia subsp. persicifolia), la gentiane croisette (Gentiana cruciata subsp. cruciata), le limodore à feuilles avortées (Limodorum abortivum), le petit pigamon (Thalictrum minus subsp. minus) et la tanaisie en corymbe (Tanacetum corymbosum subsp. corymbosum).

Certaines de ces espèces peuvent se rencontrer dans la chênaie-charmaie calcicole qui prend le relais de la chênaie pubescente au nord-est du Maine-et-Loire et au nord de la Sarthe. Ce boisement occupe des stations moins chaudes et sèches que celles de la chênaie pubescente, favorables à d’autres plantes protégées : l’épipactis à petites feuilles (Epipactis microphylla) et la laîche appauvrie (Carex depauperata).

Néanmoins, la chênaie pubescente et la chênaie-charmaie partagent ensemble une collection impressionnante d’Orchidées protégées : la céphalanthère à grandes fleurs (Cephalanthera damasonium), la céphalanthère à longues feuilles (Cephalanthera longifolia), l’épipactis rouge sombre (Epipactis atrorubens), l’épipactis de Müller (Epipactis muelleri) et l’orchis parfumé (Orchis coriophora subsp. fragrans).

 

Dans les deux cas, on peut également y voir fleurir l’anémone pulsatille (Pulsatilla vulgaris) et l’euphraise de Jaubert (Odontites jaubertiana subsp. chrysantha), susceptibles de persister après la fermeture d’une pelouse. A la lisière de ces boisements sur sol calcaire sec, les stades de colonisation préforestière par les ourlets et manteaux arbustifs sont marqués par la présence d’autres plantes protégées encore : le libanotis (Seseli libanotis subsp. libanotis), la vesce de Poméranie (Vicia cassubica), le peucédan officinal (Peucedanum officinale subsp. officinale), la salsepareille d’Europe (Smilax aspera) et le cytise couché (Chamaecytisus supinus).

 

 

Tanaisie en corymbe

(Tanacetum corymbosum (L.) )

Photo : Hermann Guitton-CBNB)

 

 

 

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Dégradations et menaces :

Les bois et forêts humides ressortent comme les boisements ayant subi le plus de dégradations. Celles-ci concernent tout particulièrement les forêts les plus humides (hygrophiles) qui sont étroitement dépendantes d’un engorgement prolongé du sol par l’eau. Or, les atteintes aux eaux de surface ont été multiples au cours des dernières décennies que ce soit par opération de drainage, ou par régularisation des cours d’eau, toujours dans l’objectif d’évacuer l’eau le plus rapidement possible vers l’aval et de limiter les inondations. Par ailleurs, certains secteurs, en particulier au cœur des vallées alluviales, font l’objet de prélèvements importants pour l’agriculture. Si les limites de ces pratiques sur la ressource en eau sont aujourd’hui bien identifiées, beaucoup de forêts hygrophiles ont d’ores-et-déjà évolué vers des milieux moins humides. En raison d’une moindre dépendance à l’eau, les boisements moyennement humides (méso-hygrophiles) ont été moins dégradés.

Les boisements humides ont également souffert de la dégradation de la qualité de l’eau, dont l’enrichissement généralisé (eutrophisation) a des conséquences défavorables sur la flore oligotrophe, qui exige un milieu pauvre en éléments nutritifs.

Les forêts sont des milieux exploités par l’homme depuis des générations, avec une vocation de production de bois. Si une gestion sylvicole respectueuse du milieu, de la flore autochtone et de la structuration en différentes strates d’une forêt entretenue par régénération naturelle s’avère extrêmement favorable à la biodiversité végétale, elle peut néanmoins conduire dans un certain nombre de cas à des pratiques beaucoup moins favorables, en particulier si l’objectif poursuivi est de favoriser la plantation d'arbres productifs et à croissance rapide comme les résineux ou les peupliers. En effet, la plantation répétée de conifères comme le pin sylvestre ou le pin noir a tendance à acidifier et à appauvrir les sols, qui, à terme, pourraient ne plus permettre la régénération de forêts de feuillus, plus proches de nos forêts naturelles. De plus, les boisements sur sol calcaire sec se montrent très favorables à la dissémination de ces essences résineuses qui pénètrent de manière active les bois clairs en les transformant en boisements beaucoup plus denses, préjudiciables à la diversité floristique de la strate herbacée. Enfin, une concurrence directe est exercée par les plantations de peupliers sur les boisements alluviaux qui sont trop souvent convertis en peupleraies.

Les remembrements ont eu des conséquences malheureusement bien connues sur la réduction des boisements bocagers. Parallèlement, l’intensification des pratiques agricoles a conduit à l’extension des cultures jusqu’en bordure des forêts et très souvent à la destruction des lisières forestières qui constituent pourtant un élément de biodiversité fondamental des forêts faisant la transition entre les boisements et les milieux ouverts. En vallée alluviale, ce phénomène est responsable d’une réduction de la forêt riveraine, la ripisylve, qui ne s’étend le plus souvent maintenant que le long d’une étroite bande sur la berge des cours d’eau. Sur certains coteaux secs, l’extension du vignoble et des vergers a pu également jouer en défaveur des boisements thermophiles.

Ponctuellement, des dégradations peuvent être observées sur les milieux forestiers et leur flore protégée suite à une fréquentation importante, notamment dans un contexte péri-urbain. La flore peut alors pâtir d’un piétinement excessif, de prélèvements par cueillette ou d’une dénaturation par enrichissement du milieu, suite au dépôt de déchets organiques (rudéralisation).

 

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Fréquence et répartition :

Dans un contexte où la forêt française s’accroît fortement depuis la deuxième moitié du XIXème siècle, la région des Pays de la Loire reste avec l’ensemble des régions de la façade Manche-Atlantique parmi les zones les moins boisées du pays. Avec un taux de boisement de l’ordre de 10 % à l’échelle régionale, seule la Sarthe passe le seuil des 15 %, tandis que la Vendée est l’un des départements les moins boisés de France, avec à peine 5 % de son territoire en boisement.

Le Massif armoricain est traditionnellement peu boisé, avec une forêt le plus souvent linéaire associée au bocage qui toutefois a souvent été simplifié. Les massifs forestiers les plus conséquents se trouvent dans le nord de la Loire-Atlantique (forêt du Gâvre, forêt de Teillay, forêt de Juigné) en Mayenne (forêt de Mayenne, forêt de Pail) et à la limite entre la Mayenne et la frange orientale armoricaine de la Sarthe (forêts de la Grande et de la Petite Charnie, forêt de Sillé, forêt de Perseigne). En Anjou armoricain, la forêt de Nuaille et forêt de Vézins (sud-ouest du Maine-et-Loire) et en Vendée, la forêt de Mervent-Vouvant (sud-est du département), sont les ensembles les plus conséquents.

Les milieux forestiers armoricains (boisement littoraux mis à part) se partagent entre forêt humide, souvent linéaire le long des cours d’eau et sous forme bocagère dans les lits majeurs (cas du bocage à frênes tétards caractéristique de la Loire) et forêt mésophile.

La partie aquitaine de la région (sud de la Vendée) est également très peu boisée, puisqu’elle principalement occupée par le Marais Poitevin qui est une zone humide caractérisée par ces milieux ouverts. En revanche, le Bassin Parisien fait la place dans l’est du Maine-et-Loire et dans la Sarthe à un réseau forestier nettement plus dense, qui au-delà d’un certain nombre de massifs forestiers étendus (forêt de Perseigne, forêt de Bercé, forêt de Vibraye, forêt de Milly, forêt autour de Breille-les-Pins, en Maine-et-Loire .) crée une véritable écharpe boisée allant de du sud de la Ferté-Bernard jusqu’au Saumurois. La forêt ici s’enrichit des milieux secs sur calcaire.

Le fort développement de la forêt dans l’est du Maine-et-Loire et en Sarthe placent logiquement ces deux départements comme les plus riches en espèces végétales protégées des milieux forestiers de la région, avec respectivement 25 et 24 plantes inscrites sur les listes nationale et régionale de protection. Ils partagent ensemble 15 espèces, mais présentent spécifiquement à l’échelle régionale 3 espèces pour le Maine-et-Loire :

le dryoptéris atlantique (Dryopteris aemula), l’épipactis rouge sombre (Epipactis atrorubens) et l’épipactis à petites feuilles (Epipactis microphylla) et 5 pour la Sarthe :la gentiane croisette (Gentiana cruciata), le maïanthème à deux feuilles (Maïanthemum bifolium), la pivoine mâle (Paeonia mascula subsp. mascula), le pâturin de Chaix (Poa chaixii)et la petite pyrole (Pyrola minor).

 

La Vendée (16 espèces) et la Loire-Atlantique (13 espèces) sont assez nettement moins riches, mais possèdent en propre pour la première l’euphraise de Jaubert (Odontites jaubertiana), le séséli libanotis (Seseli libanotis) et la salsepareille (Smilax aspera) et pour la seconde, l’angélique des estuaires (Angelica heterocarpa).

 

La Mayenne est moins riche encore avec seulement 11 espèces protégées dans les milieux forestiers de ce département et sans spécificité à l’échelle régionale. Aucune espèce végétale n’est présente conjointement dans les 5 départements.

 

 

Pivoine mâle

(Paeonia mascula (L.) Mill.)

(Photo : Emmanuel Fournier)

 

La forêt de feuillus d'Europe et d'Asie est une variété de forêt tempérée.

Cette forêt se situe dans les saisons végétatives (dès que la température est supérieure à 5°C) est longue ce qui autorise la feuillaison annuelle, mais la floraison et la fructification sont plus irrégulières.

C'est une forêt stratifiée avec un étage arborescent de chênes, de hêtres et de charmes. L'étage arbustif comprend le houx, le noisetier, ... La strate herbacée est fournie, ce qui en fait une « forêt fleurie ». L'action de l'homme peut favoriser une espèce (en particulier le châtaignier) et conduit à des formations monospécifiques. L'aspect varie au cours des saisons avec la pousse du feuillage et un tapis fleuri au printemps, mais le jaunissement et la chute du feuillage en automne.

En fonction des arbres dominants, on distingue diverses formations :

 

 

Chênaie avec les différentes strates

la chênaie-charmaie, installée sur les substrats limoneux et argilo-limoneux. Les sols ont un pH neutre ou légèrement acide. Ce sont les sols bruns où les horizons superficiels sont peu gorgés d'eau et où l'humus est de bonne qualité. La strate arborée est composée de chênes pédonculés (Quercus robur), de charmes (Carpinus betulus), de tilleuls (Tilia spp.) et d'érables sycomores (Acer pseudoplatanus). La strate arbustive est formée par les sujets jeunes des espèces ci-dessus auxquelles s'ajoutent le sureau (Sambucus nigra), le noisetier (Corylus avellana)...La strate herbacée est formée de plantes qui profitent de la luminosité printanière : anémone sylvie (Anemone nemorosa), les primevères (Primula), les renoncules, le sceau de Salomon (Polygonatum), les arums (Arum maculatum), la jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta subsp. non-scripta), ...

La chênaie-hêtraie (ou chênaie sessiliflore silicicole) se développe dans les régions les plus humides du climat océanique tempéré, sur substrats sableux ou d'argile à silex. Les sols sont acides (pH 4 à 5,5). Les étés frais et les hivers doux favorisent le lessivage continuel du sol. Les coupes d'arbres répétées peuvent aboutir à la podzolisation et à l'apparition de la lande atlantique. La strate arborée est composée du chêne sessile (Quercus petraea), du hêtre (Fagus sylvatica) très abondant. L'étage arbustif comporte la bourdaine (Rhamnus frangula), le houx (Ilex aquifolium), le bouleau (Betula pubescens). La strate herbacée comprend beaucoup de plantes acidophiles : la callune (Calluna vulgaris), l'ajonc (Ulex europaeus), la myrtille (Vaccinium myrtillus), la fougère aigle (Pteridium aquilinum), la germandrée (Teucrium scorodonia), la potentille (Potentilla), ...

Les hêtraies. Le hêtre y est dominant, on le trouve en plaine mélangé aux chênes, mais dans les montagnes il se mêle aux conifères ; il est abondant au sommet des Vosges, du Harz ou du massif schisteux rhénan. L'humus à minéralisation lente et le feuillage précoce réduisent la composition floristique de la strate herbacée.

 

 

Une hêtraie

Selon le substrat on peut différencier : sur grès et alluvions anciennes, la hêtraie silicicole avec le hêtre (Fagus sylvatica), le chêne sessile (Quercus petraea), la myrtille (Vaccinium myrtillus), la fougère aigle (Pteridium aquilinum), le chèvrefeuille (Lonicera periclymenum)... Sur argile à silex ou limons, la hêtraie sur sol brun, avec le hêtre (Fagus sylvatica), le charme (Carpinus betulus), l'érable sycomore (Acer pseudoplatanus), le houx (Ilex aquifolium), l'aspérule odorante (Galium odoratum), la mercuriale (Mercurialis perennis), le millet des bois (Milium effusum), la mélique (Melica uniflora), ... Sur calcaires grossier ou la craie, où les sols sont minces (type rendzine), le hêtre (Fagus sylvatica) est accompagné du troène (Ligustrum vulgare), du cornouiller (Cornus mas), du fusain (Euonymus europaeus), de nombreuses orchidées, de l'aspérule odorante (Galium odoratum), de la mercuriale (Mercurialis perennis), ..

 

Provenance : Courrier pour Windows 10



La forêt de feuillus d'Europe et d'Asie est une variété de forêt tempérée.

Cette forêt se situe dans les saisons végétatives (dès que la température est supérieure à 5°C) est longue ce qui autorise la feuillaison annuelle, mais la floraison et la fructification sont plus irrégulières.

C'est une forêt stratifiée avec un étage arborescent de chênes, de hêtres et de charmes. L'étage arbustif comprend le houx, le noisetier, ... La strate herbacée est fournie, ce qui en fait une « forêt fleurie ». L'action de l'homme peut favoriser une espèce (en particulier le châtaignier) et conduit à des formations monospécifiques. L'aspect varie au cours des saisons avec la pousse du feuillage et un tapis fleuri au printemps, mais le jaunissement et la chute du feuillage en automne.

En fonction des arbres dominants, on distingue diverses formations :

 

 

Chênaie avec les différentes strates

la chênaie-charmaie, installée sur les substrats limoneux et argilo-limoneux. Les sols ont un pH neutre ou légèrement acide. Ce sont les sols bruns où les horizons superficiels sont peu gorgés d'eau et où l'humus est de bonne qualité. La strate arborée est composée de chênes pédonculés (Quercus robur), de charmes (Carpinus betulus), de tilleuls (Tilia spp.) et d'érables sycomores (Acer pseudoplatanus). La strate arbustive est formée par les sujets jeunes des espèces ci-dessus auxquelles s'ajoutent le sureau (Sambucus nigra), le noisetier (Corylus avellana)...La strate herbacée est formée de plantes qui profitent de la luminosité printanière : anémone sylvie (Anemone nemorosa), les primevères (Primula), les renoncules, le sceau de Salomon (Polygonatum), les arums (Arum maculatum), la jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta subsp. non-scripta), ...

La chênaie-hêtraie (ou chênaie sessiliflore silicicole) se développe dans les régions les plus humides du climat océanique tempéré, sur substrats sableux ou d'argile à silex. Les sols sont acides (pH 4 à 5,5). Les étés frais et les hivers doux favorisent le lessivage continuel du sol. Les coupes d'arbres répétées peuvent aboutir à la podzolisation et à l'apparition de la lande atlantique. La strate arborée est composée du chêne sessile (Quercus petraea), du hêtre (Fagus sylvatica) très abondant. L'étage arbustif comporte la bourdaine (Rhamnus frangula), le houx (Ilex aquifolium), le bouleau (Betula pubescens). La strate herbacée comprend beaucoup de plantes acidophiles : la callune (Calluna vulgaris), l'ajonc (Ulex europaeus), la myrtille (Vaccinium myrtillus), la fougère aigle (Pteridium aquilinum), la germandrée (Teucrium scorodonia), la potentille (Potentilla), ...

Les hêtraies. Le hêtre y est dominant, on le trouve en plaine mélangé aux chênes, mais dans les montagnes il se mêle aux conifères ; il est abondant au sommet des Vosges, du Harz ou du massif schisteux rhénan. L'humus à minéralisation lente et le feuillage précoce réduisent la composition floristique de la strate herbacée.

 

 

Une hêtraie

Selon le substrat on peut différencier : sur grès et alluvions anciennes, la hêtraie silicicole avec le hêtre (Fagus sylvatica), le chêne sessile (Quercus petraea), la myrtille (Vaccinium myrtillus), la fougère aigle (Pteridium aquilinum), le chèvrefeuille (Lonicera periclymenum)... Sur argile à silex ou limons, la hêtraie sur sol brun, avec le hêtre (Fagus sylvatica), le charme (Carpinus betulus), l'érable sycomore (Acer pseudoplatanus), le houx (Ilex aquifolium), l'aspérule odorante (Galium odoratum), la mercuriale (Mercurialis perennis), le millet des bois (Milium effusum), la mélique (Melica uniflora), ... Sur calcaires grossier ou la craie, où les sols sont minces (type rendzine), le hêtre (Fagus sylvatica) est accompagné du troène (Ligustrum vulgare), du cornouiller (Cornus mas), du fusain (Euonymus europaeus), de nombreuses orchidées, de l'aspérule odorante (Galium odoratum), de la mercuriale (Mercurialis perennis), ..



le sous bous herbacés


photo DG
Le Bugle de Genève  (Ajuga genevensis ) famille des Lamiaceae,
 il fut déjà aperçu l'an dernier dans la session lotoise et sur ce site.



photo DG
La Véronique germandrée ou Véronique d'Autriche (Veronica teucrium ) se présente dès le début de la promenade botanique,
remarquer le rameau stérile terminal entre deux rameaux très florifères, une disposition caractéristique de l'espèce.
Cette plante n'avait pas jusqu'à sa découverte l'an dernier sur ce site de référence en Corrèze.



photo DG
La Véronique germandrée ou Véronique d'Autriche (Veronica teucrium ) en plan serré.




photo DG
L'Anthillide vulnéraire (Anthyllis vulneraria )

Une plante qui contient des tanins, du mucilage, des saponine, et des pigments,
est utilisée en application externe, comme astringente et désinfectante.
En mélangeant Anthyllide vulnéraire avec des feuilles de framboisier et de prunellier,
 l'Anthyllis été parfois utilisée en remplacement du thé.




photo DG
L'Arabis hirsute ( Arabis hirsuta ) aime les situations chaudes sur calcaire.


photo DG
L' Argyrolobe de Zanon ( Argyrolobium zanonii ) est un petit arbrisseau rampant et
 à peine ligneux se rencontre sur les dalles rocheuses du Causse.
L’ensemble de la plante est couvert d’une pilosité argentée.
Les feuilles sont composées de trois folioles, chacune étant fortement pliée en son centre.



photo DG
La Cardoncelle molle (ou douce) ( Carthamus mitissimus ) vient de changer de genre
dans la nouvelle nomenclature de Flora Gallica (Syn. Carduncellus mitissimus (Linné) De Candolle )



photo DG


photo DG
Crépide à feuilles de pavot  ou Laitue de porc (Crepis foetida subsp. rhoeadifolia ) rarement référencée par le passé,
semble ces dernières années se répandredans notre région surtout en zone calcaire.  




photo DG
Doronic tue-panthère, Doronic à feuilles cordées ( Doronic pardalianches )
 Une grande marguerite jaune aperçue dans la montée ombragée sur le causse après le château de Couzages 

Pardalianches : C'est un terme que Pline l'Ancien emploie au sujet de l'aconit dans le livre VIII
de son Histoire naturelle traitant de La nature des animaux terrestres :

" Les barbares vont à la chasse des panthères avec de la viande frottée d'aconit,
c'est un poison : la panthère, dès qu'elle en a mangé, est prise d'étranglement.
Aussi quelques-uns appellent-ils cette herbe "pardalianches" soit mort aux panthères. "

Mais Linné a du se méprendre quand il dénomma ainsi cette plante qui n'a pas cette mauvaise réputation.




photo DG
La Vesce à fleurs lâches ( Ervum gracile ) recherchée cette année mais seulement vue l'année précédente.




photo DG
Le Géranium sanguin ( Geranium sanguineum ) illumine parfois l'ourlet forestier sur le causse.



photo DG
Deux inules suivent  : une première fréquente l'ourlet forestier sur le haut du plateau calcaire.
 L'herbe aux mouches ( Inula conysa ), qui n'était pas encore en fleurs, se fait appeler aussi inule squalleuse,
 herbe aux punaises, œil de cheval, chasse puces
 Conyza viendrait de konh (grec), la poussière, parce que la plante paraît couverte de poussière.





photo DG
L' Inule des montagnes ( Inula montana ) n'était pas encore en fleurs sur les dalles rocheuses du causse,
 mais assez facilement repérable avec ses feuilles allongées et  poilues.


photo DG
Le Réséda jaune aussi appelé Réséda bâtard, Réséda sauvage ( Reseda lutea
 Il se reconnaît à ses feuilles profondément découpées et légèrement frisées.
Ses fleurs sont jaunes, groupées en grappes coniques assez denses.


Quelques insectes rencontrées sur le site au cours des deux sorties annuelles :
Pouillot véloce  (Phylloscopus collybita) chant
Fauvette grisette  (Sylvia communis) chant, posée sur arbuste
Alouette lulu (Lullula arborea) chant en vol
 Huppe fasciée (Upupa epops)


Haut de pagePage actualisée en mai  2017 / DG

Les fleurs sauvages
Des bois

Si vous aimez la nature vous vous attarderez sûrement avec grande joie dans la solitude un peu mystérieuse des bois.
A la fin du mois de janvier apparaissent les premiers signes de la résurrection de la nature, en effet de nouvelles pousses tentent de percer le tapis de feuilles mortes, des touffes boursouflées des primevères acaules, corolles lumineuses, des ficaires,, violettes et les pervenches sont prêtes à l'éclosion, bien sur chacune sur le terrain et ou la lumière leur conviennent le mieux.
Un peu plus tard les muguets, les boutons d'or succèdent aux fleurs printanières pour faire de nos forêts un paradis pour le botaniste (amateur), le promeneur ou le jardinier amateur.
Ail des ours
(Allium ursinum)
Anémone des bois
(Anemone nemorosa)
Benoite commune
(Geum urbanum)
Bugle rampante
(Ajuga reptans)
ail des oursanémone des boisbenoite communebugle rampante
Il dégage une tenace odeur alliacée.
Irritant.
Âcre et vésicante.
Dangereuse pour le bétail.
Racine dégageant une forte odeur de girofle. Fleurs bleues ou bien très rarement, blanches..
       
Ficaire
(Ficaria ranunculoides)
Fougère mâle
(Polystichum Filix-mas)
Fraisier commun
(Fragaria vesca)
Herbe des sorcières
(Circaea lutetiana)
ficairefougère malefraisier communherbe des sorcières
Feuilles très légèrement âcres.
Dans les bois
Ténifuge, employé aussi par les vétérinaires. Plante astringente.
Réceptacles comestibles. Vulnéraire, vermifuge
Fruits à crochets.
       
Jacinthe des bois
(Endymion nutans)
Laurier de Saint-Antoine
(Epilobium spicatum)
Lierre terrestre
(Glechoma hedracea)
Muguet
(Convallaria maialis)
jacinthe des boislaurier de Saint-Antoinelierre terrestremuguet
Vénéneuse. Son bulbe est riche en amidon.. Il existe une forme à fleurs blanches, rare. Plante vermifuge, tonique et vulnéraire. Fleurs très odorantes.
Plante cardiotonique.
    
Mélampyre des près
(Melampyrum pratense)
Pain de coucou
(Oxalis acetosella)
Petite pervenche
(Vinca minor)
Primevère acaule
(Primula grandiflora)
mélampyre des prèspain de coucoupetite pervencheprimevère acaule
Plante hémi-parasite. Les feuilles sont acides et rafraîchissantes. Hauteur : 20 à 90 cm. Quelques fois cultivée. Des hybrides sont cultivés dans les jardins
       
  Violette des bois
(Viola silvestris)
 
  violette des bois  
    Les fourmis dispersent les graines.
Inodore.
 
       
Bois
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