Naviguer dans le Jardin PLANTES INVASIVES Documents associés
PLANTES INVASIVES
 Les articles :
Duchesnea indica
Le Fraisier d'Inde
Reynoutria  japonica
La renouée du Japon
Ambrosia artemisiifolia
L'Ambroisie




LES FLORES
La Flore de la commune de  Brive

GROUPEMENTS VEGETAUX
Groupement sur sables humides autour de la Cicendie
Groupement des sables siliceux en situation sèche

PLANTES NOUVELLES VENUES
MEDICINALES
SITES  REMARQUABLES DE NOTRE REGION



 Dans la Flore du "Jardin sauvage du riant Portail "  , des articles concernant les plantes dites invasives ou envahissantes seront présentés dans ce chapitre ; Ils ont pour but de faire mieux connaître ces espèces qui parfois se révèlent jolies  et  pouvant être alors l'objet de toute la sollicitude du jardinier inexpérimenté ou bien d'autres qui, par négligence ou par manque de connaissance nous laissons doucement proliférer au fond du jardin ou dans le terrain laissé à l'abandon à côté de chez soi.

Il y a également d'autres plantes vendues dans le commerce dont on méconnait le potentiel de propagation comme cela semble être le cas pour  la Verveine de Buenos Aires: une plante un au port jaillissant, très employée pour l'embellissement des communes;
D'autres plantes font également leur apparition dans la flore locale ( Les nouvelles venues ) sans doute pour des raisons plus naturelles  ( extension de leur aire naturelle due au changement climatique ou bien d'autres facteurs à déterminer comme le changement de la couverture végétale sur le Millevaches qui permet à certaines petites orchidées de s'installer...)
Il ne s'agit pas pour toutes de prendre des mesures d'éradication , mais de mesurer leur impact sur la flore locale et sur la perte de biodiversité qui peut s'ensuivre.

Voici ce que écrit Laurence Caramel dans " Le Monde du 18 janvier 2008  "à propos de ce problème  :  

«  
Les envahisseurs sont parmi nous. L'histoire ressemble à un film de science-fiction, mais elle se passe en Europe, sous l'oeil inquiet des scientifiques, qui observent depuis longtemps cette vague d'invasions, sans avoir imaginé qu'elle ait atteint une telle ampleur.

Près de 10 670 espèces animales et végétales viennent d'être répertoriées dans la catégorie des "espèces exotiques envahissantes", après trois ans de travail mené dans le cadre d'un programme baptisé Daisie (Delivering Alien Invasive Species Inventories for Europe). Le chiffre a été rendu public lors d'une conférence consacrée au sujet, mardi 15 et mercredi 16 janvier, à Madrid, sous l'égide de l'Union européenne (UE). Quelques 200 spécialistes y participaient.


"Nous avions sous-évalué le phénomène, reconnaît David Roy, coordinateur de Daisie. Le rythme d'introduction de nouvelles espèces n'a cessé d'augmenter au cours des dernières années." Aucune liste n'existait jusqu'à présent au niveau européen. Une fiche signalétique a été établie pour chaque prédateur : description, comportement, aire de colonisation, impacts observés...
15 % des espèces recensées produisent des dégâts avérés sur l'environnement, l'économie ou la santé.

"En apparence, ces espèces peuvent paraître inoffensives, voire plaisantes, comme ces jacinthes d'eau aux fleurs violettes venues d'Amérique du Sud, mais nous savons qu'elles sont une des principales sources de perte de la biodiversité et qu'elles peuvent être le vecteur de nouvelles maladies", a rappelé Ladislav Miko, directeur de la direction de l'environnement à la Commission européenne.

   La berce des prés (Heracleum mantegazzianum), introduite à des fins ornementales, prolifère de façon incontrôlée partout en Europe. Au contact de la peau, elle provoque de graves brûlures. En République tchèque, de nombreux enfants en sont victimes. Depuis plusieurs années, la prolifération de la méduse Rhopilema nomadica en Méditerranée - probablement arrivée d'Asie dans des eaux de ballast de navires empruntant le canal de Suez - perturbe l'activité des stations balnéaires. En Grande-Bretagne, en Italie, de charmants écureuils gris venus d'Amérique du Nord sont devenus l'ennemi numéro un des entrepreneurs forestiers...



   La facture à mettre sur le compte de ces espèces serait de plusieurs centaines de millions d'euros par an pour l'économie européenne. L'Espagne se montre particulièrement préoccupée. "Le phénomène se développe de façon exponentielle, il est urgent d'organiser une riposte collective.
Un Etat seul ne peut lutter", a mis en garde la ministre de l'environnement espagnole, Cristina Narbona. Madrid a dressé une liste noire de 69 espèces à éradiquer. Parmi elles : la moule zébrée. Originaire de la Caspienne et longue de 3 cm, elle colonise depuis le début de la décennie le bassin de l'Ebre, éliminant sur son passage tout ou partie de la faune locale.
La densité de ses colonies perturbe la navigation et les usines installées au bord des cours d'eau voient leurs canalisations bouchées par le mollusque. L'Irlande, la Grande-Bretagne, la Finlande, l'Allemagne et l'Italie sont aussi confrontées à ce fléau à des degrés divers.

  La globalisation des échanges est le principal vecteur de la prolifération des espèces envahissantes. Mais alors que d'autres pays, comme les Etats-Unis ou la Nouvelle-Zélande, eux aussi victimes de ces espèces, se sont dotés de plans d'action et de législations restrictives, les Vingt-Sept ne disposent d'aucune stratégie, et leur arsenal commun est très limité. "Si nous voulons parvenir à donner un coup d'arrêt à la perte de biodiversité d'ici à 2010, comme les pays membres (de l'UE) en ont pris l'engagement, il est urgent de prendre des mesures", insiste Patrick Murphy, de la direction de l'environnement.

  Mais personne ne se berce d'illusions. "Beaucoup de pays membres sont réticents à un plan d'action qui aura forcément un coût. Les règles d'importation devront être durcies", ajoute Mr. Murphy.
  D'ici à l'automne, la Commission devrait néanmoins mettre sur la table des propositions, mais aucune décision ne sera prise avant... 2010. Soit après les élections européennes et le renouvellement de la Commission. Les envahisseurs ont encore de beaux jours devant eux.

Lexique

   Les espèces exotiques envahissantes (EEE) désignent les plantes, mais aussi les animaux, micro-organismes introduits de façon intentionnée ou non hors de leur milieu naturel et dont l'extension est une menace pour l'écosystème local.

Dans 80 % des cas, l'introduction est volontaire.

La convention sur la biodiversité biologique reconnaît depuis 2002 que les espèces exotiques envahissantes sont une menace grave pour la biodiversité mondiale.
 Elle demande à ses signataires de prendre des mesures au niveau national et régional pour enrayer le phénomène.       »



 

 
Liste de quelques plantes  invasives

Ailanthius altissima
Ambrosia atrtemissiifolia
Aster lanceolatum
Aster novi-belgii

Buddleja

Carpobrotus edulis
Conyza canadensis
Conyza floribunda
Conyza sumatrensis

Cortaderia selloana

Duchesnea indica

Eleagnus macrophylla

Impatiens balfourii
Impatiens glanduliferia

Lagorosiphon major
Lemna minuta
Ludwigia peploides

Myriophyllum aquaticum

Oenothera bisannuelle

Parthenocinus quinquifolia
Paspalum destrichum
Phytolacca americana

Reynoutria japonica
Reynoutria sacchalinensis
Robinia pseudoacacia

Senecio inaequidens
Solidago gigantea
Sporobolus indicus

Spartium junceum
Verbena bueoriensis




 Des plantes  nouvelles venues dans la flore locale


Echium plantagineum
Potentilla erecta
Haut de page
Page actualisée le