Kâmasûtra

Il existe ça et là dans la littérature consacrée aux odonates, des références au Kâmasûtra des libellules, ou au Kâmasûtra des demoiselles.

Mû par une saine curiosité, j’ai cherché en quoi les plus que millénaires exercices de cette philosophie orientale, connus en occident surtout pour leurs multiples propositions autant acrobatiques qu’imagées, pouvaient concerner ces insectes.

Une minutieuse approche m’a permis de découvrir, avec déception, que bien peu de diversité existait, là où j’aurais pu m’attendre à trouver une variété certaine.

Si la séparation des attributs masculins a nécessité une adaptation qui ne manque pas d’originalité (voir Cœur copulatoire), ce thème se décline en seulement deux variations presque identiques, une prise de tête chez les anisoptères d’une part, et une prise de prothorax chez les zygoptères d’autre part  (explications en bas de page), le reste étant, me semble-t-il, partout identique.

Existait-il un secret, invisible au premier abord, et dont la découverte devait se mériter ? Et ce secret, si secret il y a, résidait-il dans le choix du support utilisé par les deux protagonistes lors de leur voyage pour Cythère ?

C’est ce que je crois avoir deviné, après une patiente observation du comportement de ces bestioles, et dont je vous livre ici quelques éléments, que je soumets à votre appréciation.






 
 Le coussin de l’herboriste







Le paravent indiscret

   






Le retour à la terre




   


Le toboggan sur la branche morte



   


La fleur éclatée







Les funambules







Le mât de cocagne







Les fakirs




   


La taupinière




   


Le trapèze paludicole



 



Chez les anisoptères, le mâle saisi la femelle par la tête à l’aide de ses appendices abdominaux.





Chez les zygoptères, c’est le prothorax de la femelle qui est saisi par le mâle.






 





Page actualisée le 20 juillet  2013 / DG