FLORE DES SOUS BOIS, DES OURLETS ET TALUS FORESTIERS DANS L'OUEST DE LA CORRÈZE

  Différents milieux forestiers sont présentés sur plusieurs pages selon leur particularités :

Page 1 - Les forêts fraîches des vallées en Bas-Limousin (premier printemps : février à mi avril)
Page 2 - Les forêts des vallées et plateaux en Bas-Limousin (de mai à l'été)
Page 3 - Les forêts sur le Causse corrézien.
Page 4 - Les forêts sur les grès siliceux du Bassin de Brive.
Page 5 - Les forêts mixtes, souvent alluviales et sous l'emprise de l'action humaine.

Les forêts occupent dans le département de la Corrèze, le Pays Vert,
et dans les départements limitrophes de très larges territoires.
Ces forêts se développent sur des substrats géologiques différents et sous une influence climatique
en correspondance avec le relief parfois marqué.
De même l'élévation de l'altitude du sud-ouest vers le nord-est du département entraîne des flores différentes
et un décalage saisonnier assez important dans la végétation.
La composition végétale de ces forêts va refléter ces conditions et permettent ainsi une large biodiversité
avec de nombreuses espèces botaniques caractéristiques des différents milieux.
Cette présentation se restreint à l'aire d'activité de l'association naturaliste du Sud-Corrèze "le Jardin sauvage".
Cette aire s'étend à l'ouest du département de la Corrèze, limitée au nord par la Haute-Vienne,
 au sud, elle empiète sur les marges du Lot et à l'ouest sur celles de la Dordogne.



Page 1 - Les forêts fraîches des vallées en Bas-Limousin (premier printemps : février à mi avril)

Le sous bois herbacé dans ces forêts fraîches se caractérise par une remarquable floraison vernale,
avec les espèces forestières les plus emblématiques de la moyenne Corrèze que l'on peut apercevoir lors du premier printemps,
 avant la complète frondaison qui prend lieu autour de la mi avril selon les années.
Ces forêts
occupent les vallées des grandes rivières en Corrèze au nord de Brive du bassin versant de la Vézère
et un peu de celui de l'Auvézère plus à l'ouest.  La Vézère s'agrandit de la Loyre, du Brézou, du Maumont et du Clan
pour ne citer que les plus importants affluents sur ce socle cristallin dont l'altitude moyenne s'étage de 150 et 500 m.


Page 2 - Les forêts des vallées et plateaux en Bas-Limousin (de mai à l'été)

Dans cette longue page une flore moins spécifique en ce qui concerne la saison est présentée, et ceci dans une plus grande diversité de milieux
dont les ripisylves (forêt ou une zone boisée adjacente à un cours d'eau à un plan d'eau),  les forêts de pente, parfois moins sèches par leurs expositions,
ainsi que les ourlets et lisières des forêts qui constituent des zones de transition du bois vers les pelouses, prairies et cultures.


Page 3 - Les forêts sur le Causse corrézien.

La flore des forêts sur le causse et des zones de transition à proximité, souvent plus vastes que pour les forêts sur cristallin,
est plus ou moins inféodée à la présence du calcaire due au substrat géologique.
L'aspect méridional est plus marqué également ce qui n'exclut pas parfois une flore de type montagnarde dans les milieux frais,
ceux qui constamment sont à l'ombre due, non aux arbres, mais au relief quelquefois escarpé du jurassique.


Page 4 - Les forêts sur les grès siliceux du Bassin de Brive.

Le bassin permien de Brive offre une grande variété de sols, parfois très argileux comme dans l'Yssandonnais ou vers Meyssac,
ou au contraire très sableux comme sur les grès du Trias au sud de Brive, parfois ces grès sont surmontés de terrains nettement plus basiques :
 buttes calcaires de l'Yssandonnais ou collines dolomitiques et marneux surplombant le Trias.
Grâce à cette diversité des sols et du Ph on retrouve ainsi une belle partie de la flore présentée dans les autres pages,
mais la particularité de cette page est essentiellement due aux terrains sableux propices aux landes et aussi aux marnes argileuses.


Page 5 - Les forêts mixtes, parfois alluviales et souvent sous l'emprise de l'action humaine .

La flore est ici influencée par la forte emprise humaine, souvent près des implantations urbaines, une flore anthropisée s'y développe
et on rajoute à cette flore difficilement classable en fonction des milieux naturels un certain nombre d'espèces qu'il est intéressant de mentionner
pour des raisons assez diverses : des introductions, des raretés botaniques dont on se demande ce qu'elles font là, etc.


RAPPEL

  QUELQUES CONSEILS  GÉNÉRAUX


  Emmener un peu de matériel est souhaitable pour les excursions botaniques : 
 Un sac à dos avec de l'eau, petite pharmacie, vêtements chauds et de bonnes chaussures.
 Un carte IGN , celle de Donzenac : Gorges de la Vézère au  1:25000  série bleue couvre totalement le secteur de ce chapitre 1 .
 Une boussole, toujours utile dans le labyrinthe forestier et un sifflet d'école pour se faire repérer au cas où.
 Une loupe botanique, un couteau (style o'pinel), quelques sacs en papier, un ou deux crayons,
 dont un en bois pour figurer les zones intéressantes ou les nouveaux sentiers sur sa carte mais aussi annoter sa flore.
 Une flore complète, je préfère celle sans photos mais si on débute les repères visuels facilitent la reconnaissance des espèces :
 la flore Bonnier bien que vieillissante convient bien pour commencer dans son format : elle procède par avancée dichotomique,
 il faut apprendre tout de même le vocabulaire botanique de base tout de même.

 Un appareil photographique est utile si on veut prendre quelques détails de l'espèce :
 vue de près d'une fleur, par dessus, par dessous, tige et implantation des feuilles,
 aspect général de la plante et même un repère permettant d'estimer les dimensions, un morceau de vieux mètre ruban convient par exemple.
 La photothèque permet de constituer sa propre flore ou d'immortaliser de bons moments.
 Dernier conseil : une petite révision de son latin peut  toujours servir avant de le perdre dans les méandres et aventures des nomenclatures.

 Munis de tout ceci, partons aux bois ..


 COMMENTAIRES SUR LES NOMS ATTRIBUÉS 

 Les photos sont annotées le plus souvent de cette manière en suivant cet exemple :
 Veronica chamaedrys Linné  : en rouge le nom scientifique actuel de l'espèce (référence Flora Gallica 2014)
 le premier terme désigne le genre ( Veronica ) , le second terme précise l'espèce ( chamaedrys ),
 et le troisième terme indique l'origine de la dénomination ( Linné ), le descripteur de l'espèce
-- Véronique petit chêne  / Véronique chamaedrys -- nom ou noms français connus et les plus usuels de l'espèce
 Plantaginaceae [Autrefois : Scrophulariaceae] : famille d'appartenance
 avec quelquefois entre crochets les anciennes références (valable aussi pour l'espèce parfois).

Pour de plus amples renseignements sur la classification scientifique  >>>  https://fr.wikipedia.org/wiki/Classification_scientifique_des_espèces




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Auteur :  Dominique Gaudefroy pour le Jardin sauvage, photos de l'auteur sauf indications contraires.