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En cette fin août 2025 les pluies si espérées après ces mois de chaleur et de sècheresse commencent à réhydrater notre région.
Il était temps en cette dernière semaine des vacances de faire un petit tour dans le lit de notre rivière Corrèze
qui laisse apparaitre les galets ramenés par les crues des hauteurs où naissent les nombreux ruisseaux qui font le rivière.
Dans ce lit minéral et humide un jardin extraordinaire a eu le temps de naître au sein de l'été
quand la rivière s'est éloignée graduellement de ses berges pour se réduire à un filet d'eau.
Des myriades de graines se sont déposées entre les galets pour germer et nous apprendre des mœurs culinaires des habitants de la vallée en amont.
En effet de nombreuses graines comme celles des tomates (fruits phare de la belle saison) passent les bassins de décantation
en amont sans dommages pour nous offrir en germant et lançant leur végétation.
On distingue une ligne plus sombre qui correspond à la petite crue
qui a suivi notre visite fin août et au dépôt par la remontée temporaire de l'eau des feuilles roussies par l'été.
Cette remontée de l'eau a déjà balayé la plupart des pieds de tomates
qui avaient germé durant l'été, laissant les plus robustes
Le lit de la rivière devient ici un immense ruban des innombrables variétés de tomates cultivées ou consommées en amont,
la végétation de ces solanées est alors largement majoritaire et peut avoir même les pieds dans l'eau comme durant la sortie de ce mercredi
où une pluie brusque et drue nous a trempé et a fait remonter le cours de l'eau de quelques centimètres sans reconquérir cependant l'intégrité du lit de galets de la rivière.
Végétation pied dans l'eau après la crue et où les canards sont maintenant à l'aise.
Par le passé depuis le début des années 2010 j'ai fait quelques inventaires en cette période de l'année où les rivières sont à l'étiage.
Les sites d'investigation commencent légèrement en amont de la Cité Gaillarde (Malemort) jusque Saint Pantaléon de Larche
où ces deux grandes rivières du département se sont réunies peu avant vers le pont de Grange.
Au fil des années les espèces rencontrées dans ces lieux jamais éloignées du cours de l'eau évoluent
et témoignent des espèces que nous consommons.
Bien sûr ces lieux n'abritent pas que ces espèces que l'on trouve habituellement dans les jardins,
les espèces ligneuses des berges s'y déploient (aulnes, saules, érables, platanes, peupliers)
et bien d'autres que nous connaissons bien dans ce genre d'habitat.
Mais le plus apparent ce sont ces espèces opportunistes qui trouvent ici un substrat et des conditions pour fournir une végétation dense
et peu diverse alors : les grandes renouées de l'est asiatique si difficiles à éliminer,
des invasives tenaces comme quelques autres de second niveau :
les vignes vierges qui lancent leurs lianes sur les supports arbustifs, les ronces et les phytolaques américaines
Sur les berges plus abritées des crues une autre végétation souvent venue aussi d'ailleurs, assez fleuries s'y déploient souvent :
des asters des érigerons des verges d'or, buddleias, et bien d'autres.
Mais l' intérêt pour cette publication porte plutôt sur la végétation plus éphémère et plus soumise aux variations du niveau de l'eau des ces deux rivières.
Nous revenons ainsi à ce jardin des comestibles qui s'installe un moment sur le lit de la rivière,
avec ces deux espèces qui ont suscité un bel étonnement, deux plantes qui ont si peu de référence en France dans cet état subspontané
et qui nous révèle certainemebt aussi des changements en cours et peut etre lié à l'augmentation de températures
qui concerne notre région :
Le Sésame des Indes dont les graines sont aujourd'hui très utilisées pour agrémenter notre nourriture
a trouvé cet été en ce lit de la Corrèze les conditions pour germer et produire cette végétatioin illustré par les photos suivantes
Cette espèce est réputée pourtant ne pas ponvoir dépasser les 40 ° de latitude pour pousser ...
Sesamum indicum L. (1753) PEDALIACEAE Sésame indien
photo de Laurent G.
Sesamum indicum L. (1753) PEDALIACEAE Sésame indien
Sesamum indicum L. (1753) PEDALIACEAE Sésame indien
L'autre nouveauté dans cet habitat c'est cette petite Sauge beaucoup plus sous le nom de Chia connue
Salvia hispanica L. LAMIACEAE Sauge d'espagne, Chia
Salvia hispanica L. LAMIACEAE Sauge d'espagne, Chia
Salvia hispanica L. LAMIACEAE Sauge d'espagne, Chia
Salvia hispanica L. LAMIACEAE Sauge d'espagne, Chia
Salvia hispanica L. LAMIACEAE Sauge d'espagne, Chia
Quelques autres photos prises ce jour sur les rives de la Corrèze
Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai < > CUCURBITACEAE < > Pastèque
Dysphania ambrosioides (L.) Mosyakin & Clemants < > AMARANTHACEAE < > Chénopode fausse-ambroisie
Dysphania ambrosioides (L.) Mosyakin & Clemants < > AMARANTHACEAE < > Chénopode fausse-ambroisie
Dysphania ambrosioides (L.) Mosyakin & Clemants < > AMARANTHACEAE < > Chénopode fausse-ambroisie
Rorippa palustris (L.) Besser < > BRASSICACEAE < > Rorippe faux-cresson
Voici quelques autres espèces rares ou nouvelles sdes rives des rivières
Eclipta prostata L. < > ASTERACEAE < > Éclipte blanche
une panacée mondiale considérée comme invasives et vue vers Saint Pantaléon de Larche et découverte à Varetz
Une page est dédiée au lien >> https://www.jardinsauvage.fr/FLORE/TAXON/ECLIPTA-PROSTATA.html
Les deux pulicaires de la région en fleur en fin de saison
Pulicaria dysenterica (L.) Bernh. < > ASTERACEAE < > Pulicaire dysentérique
Pulicaria vulgaris Gaertner < > ASTERACEAE < > Pulicaire vulgaire
Une espèce rare en Corrèze, j'ai vérifié sa présence à la station à Garavet ces derniers jours
A rechercher vers Larche
Pulicaria vulgaris Gaertner < > ASTERACEAE < > Pulicaire vulgaire
Deux grands solidages
les Cypérus et l'éragrostide mineure
Il était temps en cette dernière semaine des vacances de faire un petit tour dans le lit de notre rivière Corrèze
qui laisse apparaitre les galets ramenés par les crues des hauteurs où naissent les nombreux ruisseaux qui font le rivière.
Dans ce lit minéral et humide un jardin extraordinaire a eu le temps de naître au sein de l'été
quand la rivière s'est éloignée graduellement de ses berges pour se réduire à un filet d'eau.
Des myriades de graines se sont déposées entre les galets pour germer et nous apprendre des mœurs culinaires des habitants de la vallée en amont.
En effet de nombreuses graines comme celles des tomates (fruits phare de la belle saison) passent les bassins de décantation
en amont sans dommages pour nous offrir en germant et lançant leur végétation.
On distingue une ligne plus sombre qui correspond à la petite crue
qui a suivi notre visite fin août et au dépôt par la remontée temporaire de l'eau des feuilles roussies par l'été.
Cette remontée de l'eau a déjà balayé la plupart des pieds de tomates
qui avaient germé durant l'été, laissant les plus robustes
Le lit de la rivière devient ici un immense ruban des innombrables variétés de tomates cultivées ou consommées en amont,
la végétation de ces solanées est alors largement majoritaire et peut avoir même les pieds dans l'eau comme durant la sortie de ce mercredi
où une pluie brusque et drue nous a trempé et a fait remonter le cours de l'eau de quelques centimètres sans reconquérir cependant l'intégrité du lit de galets de la rivière.
Végétation pied dans l'eau après la crue et où les canards sont maintenant à l'aise.
Par le passé depuis le début des années 2010 j'ai fait quelques inventaires en cette période de l'année où les rivières sont à l'étiage.
Les sites d'investigation commencent légèrement en amont de la Cité Gaillarde (Malemort) jusque Saint Pantaléon de Larche
où ces deux grandes rivières du département se sont réunies peu avant vers le pont de Grange.
Au fil des années les espèces rencontrées dans ces lieux jamais éloignées du cours de l'eau évoluent
et témoignent des espèces que nous consommons.
Bien sûr ces lieux n'abritent pas que ces espèces que l'on trouve habituellement dans les jardins,
les espèces ligneuses des berges s'y déploient (aulnes, saules, érables, platanes, peupliers)
et bien d'autres que nous connaissons bien dans ce genre d'habitat.
Mais le plus apparent ce sont ces espèces opportunistes qui trouvent ici un substrat et des conditions pour fournir une végétation dense
et peu diverse alors : les grandes renouées de l'est asiatique si difficiles à éliminer,
des invasives tenaces comme quelques autres de second niveau :
les vignes vierges qui lancent leurs lianes sur les supports arbustifs, les ronces et les phytolaques américaines
Sur les berges plus abritées des crues une autre végétation souvent venue aussi d'ailleurs, assez fleuries s'y déploient souvent :
des asters des érigerons des verges d'or, buddleias, et bien d'autres.
Mais l' intérêt pour cette publication porte plutôt sur la végétation plus éphémère et plus soumise aux variations du niveau de l'eau des ces deux rivières.
Nous revenons ainsi à ce jardin des comestibles qui s'installe un moment sur le lit de la rivière,
avec ces deux espèces qui ont suscité un bel étonnement, deux plantes qui ont si peu de référence en France dans cet état subspontané
et qui nous révèle certainemebt aussi des changements en cours et peut etre lié à l'augmentation de températures
qui concerne notre région :
Le Sésame des Indes dont les graines sont aujourd'hui très utilisées pour agrémenter notre nourriture
a trouvé cet été en ce lit de la Corrèze les conditions pour germer et produire cette végétatioin illustré par les photos suivantes
Cette espèce est réputée pourtant ne pas ponvoir dépasser les 40 ° de latitude pour pousser ...
Sesamum indicum L. (1753) PEDALIACEAE Sésame indien
photo de Laurent G.
Sesamum indicum L. (1753) PEDALIACEAE Sésame indien
Sesamum indicum L. (1753) PEDALIACEAE Sésame indien
L'autre nouveauté dans cet habitat c'est cette petite Sauge beaucoup plus sous le nom de Chia connue
Salvia hispanica L. LAMIACEAE Sauge d'espagne, Chia
Salvia hispanica L. LAMIACEAE Sauge d'espagne, Chia
Salvia hispanica L. LAMIACEAE Sauge d'espagne, Chia
Salvia hispanica L. LAMIACEAE Sauge d'espagne, Chia
Salvia hispanica L. LAMIACEAE Sauge d'espagne, Chia
Quelques autres photos prises ce jour sur les rives de la Corrèze
Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai < > CUCURBITACEAE < > Pastèque
Dysphania ambrosioides (L.) Mosyakin & Clemants < > AMARANTHACEAE < > Chénopode fausse-ambroisie
Dysphania ambrosioides (L.) Mosyakin & Clemants < > AMARANTHACEAE < > Chénopode fausse-ambroisie
Dysphania ambrosioides (L.) Mosyakin & Clemants < > AMARANTHACEAE < > Chénopode fausse-ambroisie
Rorippa palustris (L.) Besser < > BRASSICACEAE < > Rorippe faux-cresson
Voici quelques autres espèces rares ou nouvelles sdes rives des rivières
Eclipta prostata L. < > ASTERACEAE < > Éclipte blanche
une panacée mondiale considérée comme invasives et vue vers Saint Pantaléon de Larche et découverte à Varetz
Une page est dédiée au lien >> https://www.jardinsauvage.fr/FLORE/TAXON/ECLIPTA-PROSTATA.html
Les deux pulicaires de la région en fleur en fin de saison
Pulicaria dysenterica (L.) Bernh. < > ASTERACEAE < > Pulicaire dysentérique
Pulicaria vulgaris Gaertner < > ASTERACEAE < > Pulicaire vulgaire
Une espèce rare en Corrèze, j'ai vérifié sa présence à la station à Garavet ces derniers jours
A rechercher vers Larche
Pulicaria vulgaris Gaertner < > ASTERACEAE < > Pulicaire vulgaire
Deux grands solidages
les Cypérus et l'éragrostide mineure
Article rédigé en partie en septembre 2025 par Dominique Gaudefroy pour Jardin sauvage
En copie d'anciens articles parus dans jardinsauvage.fr ou correzitude.fr
Entrons dans le lit de la rivière : cet octobre 2011, les cours d'eau sont dans un étiage rarement atteint
et laissent de nombreuses alluvions à l'air libre,
c'est le moment d'aller explorer ce nouveau monde et de faire connaissance avec des espèces botaniques
que nous rencontrons parfois rarement dans notre région.
Pour la présence des espèces en Limousin, il est fait référence aux données de l'Atlas de la flore vasculaire du Limousin,
à Tela botanica, à Sophy et à Chloris du Conservatoire Botanique National du Massif Central, ces trois dernières bases étant consultables sur le Web.
En ce qui concerne les flores livresques : celles de P. Fournier et l'abbé H. Coste permettent, en recoupant la taxinomie, d'avoir des descriptions des espèces.
Sur des alluvions accessibles après la confluence des deux rivières Vézère et Corrèze,
soit entre le Pont des Granges et le vieux village de Saint Pantaléon de Larche, on peut parcourir
des gravières bien ensoleillées en bordure du reste de la rivière et rencontrer :
Lindernia dubia (L.) Pennell, appartenant à la famille des Scrophulariacées, ( synonymes : Lindernia gratioloides J. Lloyd ;
Ilysanthes gratioloides (L.) Benth. dans la flore Fournier.) qui couvrent des zones restées humides
mais bénéficiant d'un bon ensoleillement.
Plante annuelle de 5-25 cm, glabre, à tiges couchées-étalées, rarement dressées ; feuilles d'un vert clair,
largement ovales ou ovales-oblongues, munies de chaque côté de quelques dents écartées, aiguës, saillantes, à 5 nervures ;
fleurs d'un violet clair, solitaires sur des pédoncules un peu épaissis, ne dépassant pas la feuille ;
corolle atteignant 5-8 mm, ouverte et dépassant le calice de moitié ; 2 étamines pourvues d'anthères ;
capsule ovoïde-oblongue, dépassant le calice.
Habitat : Sables limoneux des cours d'eau ; Floraison : Août-octobre
Aire géographique : Dans l'Ouest et le Centre, depuis Nantes et Angers jusque dans le Cher et la Nièvre.
D'origine américaine, introduit en 1850. – Amérique du Nord et Colombie.
La petite fleur presque transparente de Lindernia dubia
En Camargue, on rencontre Lindernia dubia dans des parcelles de riz. Il peut être présent en peuplement très dense,
mais il est le plus souvent visible par petits groupes.
Lindernia dubia est très sensible à la concurrence des autres espèces ; il est donc abondant dans les peuplements peu denses.
Il est peu présent à la levée du riz ; sa germination est favorisée par les assecs.
Article du web
Les Cyperus sont présents dans ces alluvions avec deux espèces et appartiennent à un groupe regroupant
de nombreuses espèces communément appelés papyrus ou souchets.
Deux autres espèces existent à Brive avec le Souchet jaunâtre (en aimant les anagrammes : Pycreus flavescens )
et le Souchet odorant (Cyperus longus) qui ne seront pas présentés ici, mais on remarque que la cité gaillarde fait le plein
du genre en Limousin.
Le Souchet vigoureux (Cyperus eragrostis Lam.) se rencontre fréquemment dans le lit ou les berges de la Corrèze
sur tout le parcours depuis Malemort mais le Souchet brun (Cyperus fuscus L.) est plus discret en taille et en présence.
Cyperus eragrostis est une plante robuste, d'un beau vert, qui pousse dans les lieux humides ;
originaire d'Amérique, c'est une espèce vivace à rhizomes.
Cyperus eragrostis est une plante à tige dressée, triangulaire et glabre.
Il peut mesurer de 40 cm à 1 m de haut.
Les feuilles, d'un vert clair, sont longues, larges de 5 à 10 mm, presque plates, rudes sur les bords.
Les épillets vert pâle mesurent de 6 à 10 mm. Ils sont réunis en têtes très denses, portées par des pédoncules allongés,
de taille très inégale, groupés en ombelle terminale. Cette sorte d'ombelle est dépassée par 5 à 7 longues bractées.
Ce Cyperus fleurit de juillet à octobre. Le fruit est un akène trigone.
Cyperus eragrostis
Le Souchet brun noirâtre (Cyperus fuscus) parfois nommé Souchet brun ou Triangle est une plante annuelle de taille plus
restreinte : 5 à 35 cm., glabre, à racine fibreuse ; les tiges sont en touffe, dressées ou étalées, triquètres à faces excavées ;
les feuilles sont linéaires-étroites (2-3 mm.), carénées, peu rudes ; l'inflorescence en ombelle à 3-7 rayons courts et inégaux ou en tête,
dépassée par 1-3 feuilles florales ; les épillets brun noirâtre ou marron, petits (4-8 mm. sur 1 1/2), rapprochés en têtes.
Cyperus fuscus
Le Coqueret du Pérou (Physalis peruviana) a été présenté lors d'un article sur Brive-les-bois
Présente sur les différentes terrasses dégagées par la sécheresse le long du cours de la Corrèze,
cette espèce exotique fait une entrée remarquée au sein des subspontanées du secteur.
Les fruits (Aguaymanto ou physalis) sont des petites baies rondes, remplies de graines et
protégées par des sépales soudés formant un lampion. Le fruit est de couleur jaune/orange.
Son goût est agréable et les baies sont généralement employées en tarte et en confiture.
Physalis peruviana
L'Astragale à feuilles de réglisse ( Astragalus glycyphyllos L.) est une Fabacée.
Ce grand astragale peut passer souvent inaperçu, perdu dans la végétation comme près du pont des Granges.
Les grappes de fleurs pâles, d'un jaune verdâtre, sont portées par un pédoncule plus court que la feuille correspondante.
Sur la photo suivante, on voit que les fruits de ce grand astragale sont arqués et rapprochés les uns des autres.
Les Asters sont nombreux tout le long des berges dans notre secteur et plutôt envahissantes comme les
espèces suivantes que l'on rencontre de plus en plus fréquemment : les conyzas (du canada, de Sumatra),
les renouées (du Japon, de Sackhaline), les solidagos (du Canada)...
Aster lanceolatus (Aster lancéolé)
Aster novi-belgii ( Aster de la nouvelle Hollande) :ici la géographie devient une variable d'ajustement.
Le Céraiste aquatique (Myosoton aquaticum (L.) Moench ) est souvent présent le long des berges de la Corrèze
et de la Vézère, à Brive il est même présent sous les ponts qui desservent le centre ville.
Synonymie : Cerastium aquaticum, Stellaria aquatica, Malachium aquaticum
Nom vernaculaire : Malachie aquatique, céraiste d'eau
Berges, marais, tourbières, fossés, forêts humides.
Vivace plus ou moins pubescente glanduleuse (hauteur de 20 à 80 cm) aux feuilles opposées, ovales.
Le Bident à feuilles tripartites ou Bident tripartite (Bidents tripartite) est une espèce commune dans les lieux humides d'Europe et d'Asie occidentale.
Noms vernaculaires : Chanvre d'eau, Chanvre aquatique, Cornet, Eupatoire aquatique.
Les feuilles, glabres, opposées, sont toutes dentées et plus ou moins divisées, généralement en trois lobes,
parfois cinq, voire en folioles distinctes. Les pétioles sont très courts et ailés.
Les inflorescences sont des capitules dressés, de 10 à 20 mm de diamètre, regroupant des fleurons tubulaires de couleur jaune.
L'involucrée comporte des bractées vertes étalées débordant largement du capitule.
C'est une espèce de plaine, préférant les sols humides. C'est l'espèce dominante, en compagnie d'autre Bidents,
du Bident ion tripartite, groupement végétal présent sur les rives des cours d'eau et des étangs dans des sols alluviaux
riches en limons et en nitrates.
C'est une espèce considérée comme une mauvaise herbe.
Sa racine aurait été utilisée autrefois contre les morsures de scorpions.
Le nom générique, bident, du latin bidents se réfère à la constitution des fruits qui comportent
généralement deux arêtes à leur sommet.
Les arêtes barbues des graines du Bident s'accrochent facilement aux poils des mammifères,
assurant ainsi leur dispersion (zoochorie).
En l'occurrence ici le mammifère est votre rédacteur quant au poil, il s'agit plutôt
d'un vieux gilet qui couvre l'explorateur en herbes ...
Un conseil : éviter le choc avec le bident desséché qui parfois atteint votre taille,
sinon il vous faudra beaucoup de patience ( rumex in terra botanica) pour vous
débarrasser de ces graines inopportunes qui non seulement sont bien outillées pour
rester plantées dans votre vêtement mais le mouvement de votre corps corps aidant ,
vont s'enfoncer dans votre gilet comme ici sur la photo, jusqu'à venir vous gratter
désagréablement la couenne.
Prenez en de la graine en allant voir ici.
La Paspale à deux épis ( Paspalum distichum L.) = ( Digitaria paspalodes Michx., Paspalum paspalodes (Michx.) Scribn. )
ne semblait pas repérée dans la flore régionale, à Brive elle a été rencontrée dans deux lieux différents.
Espèce des zones humides, Paspalum distichum se rencontre assez fréquemment dans les rizières.
Paspalum distichum a une souche à stolons radicants, mesure de 6 à 100 cm, il ne possède en général que 2 épis
(parfois 3 ou 4) géminés, dressés puis arqués, la glume supérieure est pubescente, la ligule courte est obtuse et
les épillets ne sont disposés que sur 2 rangs (Yavercovski, 2001).
Au sujet de cette plante on peut consulter ces deux documents du net :
Voir article 1 de l'agence de l'eau Artois-Picardie
Voir article 2 tiré du livre sur les rizières de Camargue
Voici une autre graminée robuste, d'un vert gai , assez étalée, non couvrante, proche du genre Paspalum
mais restée indéterminée pour l'instant , ne semble pas être pourtant un paspalum évoqué en France par
les divers documents que j'ai consulté.
>>>>>>> Quelques jours plus tard >>>>>>>
Avec les indications de Laurent Chabrol du CNBMC, l'indétermination a été levée :
le Chiendent pied de poule (Eleusine indica (L.) Gaertner) est une plante rudérale assez rare pour l'instant
en France Métropolitaine, quelques individus de cette robuste annuelle sont apparus cette année dans notre
secteur, il existe par ailleurs dans le genre une espèce proche et nourricière utilisée en Afrique de l'Est (Ouganda...) .
Les Rorippes sont des crucifères dont 4 espèces du genre sont sans doute présents dans notre secteur.
Si le Cresson des Pyrénées (Rorippa stylosa) est une annuelle printanière que l'on retrouve souvent
sur les prairies siliceuses de Brive , les trois autres sont plutôt localisées sur les berges de la Corrèze où
la Rorippe d'Islande ou Rorippe palustre semble la plus présente sur les gravières dégagées par la sécheresse.
Il reste quand même à étudier plus précisément ces trois espèces :
Rorrippa islandica (oeder ex Gunnerus) Borbas
Rorrippa sylvestris (L.) Besser
Rorippa x prostata = Rorippa x anceps
Rorippa sylvestris (Linné) Besser Cresson des bois
Rorippa indéterminée.
Rorippa palustris
C'est une espèce deses lieux humides, les décombres, ou sur les berges des rivières.
Les feuilles sont découpées en lobes dentés, le terminal plus grand que les autres.
Les siliques sont courtes et de longueur sensiblement égale au pédicelle qui les porte.
Rorippa sylvestris (Linné) Besser Cresson des bois
La Balsamine de Balfour fait immanquablement partie des espèces que l'on retrouve dans ce secteur.
L'Euphorbe prostrée (Euphorbia prostrata), est une espèce de la famille des Euphorbiacées native d'Amérique du sud,
mais largement naturalisée à travers le globe où on la trouve habituellement le long des chemins et dans les endroits perturbés.
Trouvée sur les sables les plus secs des alluvions de la Corrèze.
Si on peut la différencier d'Euphorbia humifusa aux tiges glabres, c'est plus difficile avec Euphorbia maculata qui n'a pas toujours
ses feuilles maculées par des taches noirâtres.
La Véronique Mouron d'eau n'est pas fréquente en Limousin, quelques pieds dispersés jalonnent le cours de
des deux rivières.
Proche de la Véronique beccabunga qu'on voit par la suite, elle s'en différencie par ses feuilles lancéolées et dentées.
Veronica beccabunga est appelée Cresson de cheval ou Salade de chouette.
Cette espèce est plus présente que la précédente et reste constante dans les
endroits humides de la région.
La Corrigiole des grèves (Corrigiola littoralis L.) appartient à la famille des Caryophyllacées .
Cette petite plante est présente dans presque toute la France, mais de façon irrégulière dans le temps et selon les régions.
Elle croît dans les lieux sablonneux et humides, inondés l'hiver et exondés l'été dans l'Ouest, le Sud-Ouest, le Centre et le Sud-Est.
La tige rampante porte des petites feuilles glauques et se termine par une grappe dense de toutes petites fleurs à pétales blancs
et sépales plus ou moins colorés de brun ou de pourpre.
La Morelle velue ou Morelle jaune ( Solanum villosum Miller), avec ses fruits jaunes est différenciée de la très
commune Morelle noire, elle semble également beaucoup plus rare dans notre région.
Cette plante croît dans les cultures, les décombres et au bord des chemins dans le Midi et dans quelques départements du Centre et de l'Ouest.
Les tiges et les pédoncules floraux sont hérissés de poils. Les feuilles sont entières ou plus ou moins lobées-dentées.
Les fleurs sont blanches. Les fruits mûrs sont orangés, brunâtres à la fin.
L'Ambroisie à feuilles d'armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) appartient aux Composées ou Astéracées
Cette espèce d'origine nord-américaine, introduite au milieu du 19ème siècle, est en extension, en particulier dans le sud de la France.
C'est une plante non aromatique qui croît dans les cultures, les terrains vagues et les lieux sablonneux tels que les bords des cours d'eau.
Les feuilles minces, légèrement pubescentes ou presque glabres, sont finement découpées.
L'Ambroisie colonise peu à peu certaines zones de Brive laissées à l'abandon et se retrouve ici sur les alluvions.
L’ambroisie est une plante annuelle dont le pollen est très allergisant pour l’homme.
Il suffit de quelques grains de pollen par mètre cube d’air pour que les symptômes apparaissent chez les sujets sensibles.
Les plus courants sont : rhinite survenant en août-septembre et associant écoulement nasal, conjonctivite et
symptômes respiratoires tels que la trachéite, la toux, et parfois urticaire ou eczéma.
Dans 50% des cas, l’allergie à l’ambroisie peut entraîner l’apparition de l’asthme ou provoquer son aggravation.
Le Pourpier des marais (Lythrum portula) appartient à la familles des Lythracées comme la commune Salicaire
C'est une espèce qui pousse dans les lieux temporairement inondés. Les tiges couchées, radicantes,
émettent des rameaux dressés qui portent des feuilles obovales, entières, opposées et rétrécies en pétiole.
Les toutes petites fleurs rosées, presque sessiles et peu visibles, sont situées à l'aisselle des feuilles.
Pour finir cette page voici deux autres espaces qui ne poussent pas immédiatement dans le lit ou les berges
de la Corrèze , mais elles ont été repérées a proximité sur des zones anciennement urbanisées où prédomine
un sol gravillonneux.
La Vergerette odorante ou Inule à odeur forte : (Dittrichia graveolens (L.) Greuter = Inula graveolens (Linné) Desfontaines)
On rencontre cette espèce dans les lieux sablonneux d'une grande moitié sud de la France, à Brive, elle occupe presque
exclusivement des sols anciennement bâtis dans plusieurs secteurs de la ville.
C'est une plante glanduleuse-visqueuse à forte odeur camphrée que je trouve agréable malgré son autre nom d'Inule fétide.
La tige est très ramifiée et le port est pyramidal.
Les capitules sont petits, allongés, et les ligules, jaunes ou violacées, sont courtes.
La profusion des graines de la Vergerette odorante
L'Euphorbe ésule ou Euphorbe âcre (Euphorbia esula ) est une plante herbacée de la famille des Euphorbiacées.
C'est une plante herbacée érigée, de taille moyenne, à tige lisse.
Plusieurs tiges partent généralement de la racine pivotante qui s'enfonce très profondément dans le sol.
La reproduction se fait par les graines, qui ont un fort taux de germination et peuvent rester vivantes dans le sol pendant au moins sept ans.
Les capsules s'ouvrent en explosant, dispersant les graines jusqu'à 5 m autour du pied-mère.
L'euphorbe se multiplie aussi de façon végétative et s'étend ainsi de plusieurs mètres par ans.
Le système racinaire est complexe, peut atteindre 8 m de profondeur et s'étendre sur 5 m en largeur.
C'est une assez grande euphorbe, plutôt rare en France, peut-être pas repérée jusque lors en Limousin.
Présente à Brive sur des terrains de la ZI de la Marquisie en compagnie de la précédente : Dittrichia graveolens
Les bractées jaunes sont aussi larges que longues et terminées par une petite pointe (un mucron) qui la différencie
par rapport aux espèces proches.
Lieu des observations : Sud Corrèze : Brive à 3 endroits, Allassac, Estivaux
Espèce qui se ressème facilement à partir de sa présence si le sol lui convient.
Observations effectuées depuis 4 ans par Dominique Gaudefroy et confirmées cette année 2025.
Elle a une présence marquée en Nouvelle-Aquitaine dans les Pyrénées Atlantiques
et quasiment inexixtante en dehors de ce périmètre.
Les références établies avant mai 2025 dans l'Observatoire de la Biodiversité Végétale de Nouvelle Aquitaine (OBV N-A)
en carré vert les mentions qui sont toutes assez récentes.
Description de Coste
1291 Oenothera rosea Ait.
- Plante annuelle de 30-60 cm, grêle, pubescente, rameuse, à rameaux ascendants
- feuilles toutes pétiolées, ovales ou oblongues-lancéolées, dentées
- les radicales un peu lyrées
- fleurs roses, petites, écartées, formant des grappes lâches
- pétales entiers, obovales, égalant le style et les lobes du calice
- capsule longuement pédicellée, ovale en massue, à 8 angles saillants, aigus, carénés
- graines obovales-obtuses.
Écologie Lieux incultes, bords des chemins et des voies ferrées : Basses-Pyrénées, Landes, Pyrénées-Orientales, Tarn.
Répartition Espagne septentrionale. – Originaire du Pérou, du Mexique et du nord-ouest de l'Amérique.
Floraison Mai-septembre.
Liste des espèces repérées dans cet habitat de la proximité immédiate des lilts de la Vézère et de la Corrèze autour de Brive
Entrons dans le lit de la rivière : cet octobre 2011, les cours d'eau sont dans un étiage rarement atteint
et laissent de nombreuses alluvions à l'air libre,
c'est le moment d'aller explorer ce nouveau monde et de faire connaissance avec des espèces botaniques
que nous rencontrons parfois rarement dans notre région.
Pour la présence des espèces en Limousin, il est fait référence aux données de l'Atlas de la flore vasculaire du Limousin,
à Tela botanica, à Sophy et à Chloris du Conservatoire Botanique National du Massif Central, ces trois dernières bases étant consultables sur le Web.
En ce qui concerne les flores livresques : celles de P. Fournier et l'abbé H. Coste permettent, en recoupant la taxinomie, d'avoir des descriptions des espèces.
Sur des alluvions accessibles après la confluence des deux rivières Vézère et Corrèze,
soit entre le Pont des Granges et le vieux village de Saint Pantaléon de Larche, on peut parcourir
des gravières bien ensoleillées en bordure du reste de la rivière et rencontrer :
Lindernia dubia (L.) Pennell, appartenant à la famille des Scrophulariacées, ( synonymes : Lindernia gratioloides J. Lloyd ;
Ilysanthes gratioloides (L.) Benth. dans la flore Fournier.) qui couvrent des zones restées humides
mais bénéficiant d'un bon ensoleillement.
Plante annuelle de 5-25 cm, glabre, à tiges couchées-étalées, rarement dressées ; feuilles d'un vert clair,
largement ovales ou ovales-oblongues, munies de chaque côté de quelques dents écartées, aiguës, saillantes, à 5 nervures ;
fleurs d'un violet clair, solitaires sur des pédoncules un peu épaissis, ne dépassant pas la feuille ;
corolle atteignant 5-8 mm, ouverte et dépassant le calice de moitié ; 2 étamines pourvues d'anthères ;
capsule ovoïde-oblongue, dépassant le calice.
Habitat : Sables limoneux des cours d'eau ; Floraison : Août-octobre
Aire géographique : Dans l'Ouest et le Centre, depuis Nantes et Angers jusque dans le Cher et la Nièvre.
D'origine américaine, introduit en 1850. – Amérique du Nord et Colombie.
La petite fleur presque transparente de Lindernia dubia
En Camargue, on rencontre Lindernia dubia dans des parcelles de riz. Il peut être présent en peuplement très dense,
mais il est le plus souvent visible par petits groupes.
Lindernia dubia est très sensible à la concurrence des autres espèces ; il est donc abondant dans les peuplements peu denses.
Il est peu présent à la levée du riz ; sa germination est favorisée par les assecs.
Article du web
Les Cyperus sont présents dans ces alluvions avec deux espèces et appartiennent à un groupe regroupant
de nombreuses espèces communément appelés papyrus ou souchets.
Deux autres espèces existent à Brive avec le Souchet jaunâtre (en aimant les anagrammes : Pycreus flavescens )
et le Souchet odorant (Cyperus longus) qui ne seront pas présentés ici, mais on remarque que la cité gaillarde fait le plein
du genre en Limousin.
Le Souchet vigoureux (Cyperus eragrostis Lam.) se rencontre fréquemment dans le lit ou les berges de la Corrèze
sur tout le parcours depuis Malemort mais le Souchet brun (Cyperus fuscus L.) est plus discret en taille et en présence.
Cyperus eragrostis est une plante robuste, d'un beau vert, qui pousse dans les lieux humides ;
originaire d'Amérique, c'est une espèce vivace à rhizomes.
Cyperus eragrostis est une plante à tige dressée, triangulaire et glabre.
Il peut mesurer de 40 cm à 1 m de haut.
Les feuilles, d'un vert clair, sont longues, larges de 5 à 10 mm, presque plates, rudes sur les bords.
Les épillets vert pâle mesurent de 6 à 10 mm. Ils sont réunis en têtes très denses, portées par des pédoncules allongés,
de taille très inégale, groupés en ombelle terminale. Cette sorte d'ombelle est dépassée par 5 à 7 longues bractées.
Ce Cyperus fleurit de juillet à octobre. Le fruit est un akène trigone.
Cyperus eragrostis
Le Souchet brun noirâtre (Cyperus fuscus) parfois nommé Souchet brun ou Triangle est une plante annuelle de taille plus
restreinte : 5 à 35 cm., glabre, à racine fibreuse ; les tiges sont en touffe, dressées ou étalées, triquètres à faces excavées ;
les feuilles sont linéaires-étroites (2-3 mm.), carénées, peu rudes ; l'inflorescence en ombelle à 3-7 rayons courts et inégaux ou en tête,
dépassée par 1-3 feuilles florales ; les épillets brun noirâtre ou marron, petits (4-8 mm. sur 1 1/2), rapprochés en têtes.
Cyperus fuscus
Le Coqueret du Pérou (Physalis peruviana) a été présenté lors d'un article sur Brive-les-bois
Présente sur les différentes terrasses dégagées par la sécheresse le long du cours de la Corrèze,
cette espèce exotique fait une entrée remarquée au sein des subspontanées du secteur.
Les fruits (Aguaymanto ou physalis) sont des petites baies rondes, remplies de graines et
protégées par des sépales soudés formant un lampion. Le fruit est de couleur jaune/orange.
Son goût est agréable et les baies sont généralement employées en tarte et en confiture.
Physalis peruviana
L'Astragale à feuilles de réglisse ( Astragalus glycyphyllos L.) est une Fabacée.
Ce grand astragale peut passer souvent inaperçu, perdu dans la végétation comme près du pont des Granges.
Les grappes de fleurs pâles, d'un jaune verdâtre, sont portées par un pédoncule plus court que la feuille correspondante.
Sur la photo suivante, on voit que les fruits de ce grand astragale sont arqués et rapprochés les uns des autres.
Les Asters sont nombreux tout le long des berges dans notre secteur et plutôt envahissantes comme les
espèces suivantes que l'on rencontre de plus en plus fréquemment : les conyzas (du canada, de Sumatra),
les renouées (du Japon, de Sackhaline), les solidagos (du Canada)...
Aster lanceolatus (Aster lancéolé)
Aster novi-belgii ( Aster de la nouvelle Hollande) :ici la géographie devient une variable d'ajustement.
Le Céraiste aquatique (Myosoton aquaticum (L.) Moench ) est souvent présent le long des berges de la Corrèze
et de la Vézère, à Brive il est même présent sous les ponts qui desservent le centre ville.
Synonymie : Cerastium aquaticum, Stellaria aquatica, Malachium aquaticum
Nom vernaculaire : Malachie aquatique, céraiste d'eau
Berges, marais, tourbières, fossés, forêts humides.
Vivace plus ou moins pubescente glanduleuse (hauteur de 20 à 80 cm) aux feuilles opposées, ovales.
Le Bident à feuilles tripartites ou Bident tripartite (Bidents tripartite) est une espèce commune dans les lieux humides d'Europe et d'Asie occidentale.
Noms vernaculaires : Chanvre d'eau, Chanvre aquatique, Cornet, Eupatoire aquatique.
Les feuilles, glabres, opposées, sont toutes dentées et plus ou moins divisées, généralement en trois lobes,
parfois cinq, voire en folioles distinctes. Les pétioles sont très courts et ailés.
Les inflorescences sont des capitules dressés, de 10 à 20 mm de diamètre, regroupant des fleurons tubulaires de couleur jaune.
L'involucrée comporte des bractées vertes étalées débordant largement du capitule.
C'est une espèce de plaine, préférant les sols humides. C'est l'espèce dominante, en compagnie d'autre Bidents,
du Bident ion tripartite, groupement végétal présent sur les rives des cours d'eau et des étangs dans des sols alluviaux
riches en limons et en nitrates.
C'est une espèce considérée comme une mauvaise herbe.
Sa racine aurait été utilisée autrefois contre les morsures de scorpions.
Le nom générique, bident, du latin bidents se réfère à la constitution des fruits qui comportent
généralement deux arêtes à leur sommet.
Les arêtes barbues des graines du Bident s'accrochent facilement aux poils des mammifères,
assurant ainsi leur dispersion (zoochorie).
En l'occurrence ici le mammifère est votre rédacteur quant au poil, il s'agit plutôt
d'un vieux gilet qui couvre l'explorateur en herbes ...
Un conseil : éviter le choc avec le bident desséché qui parfois atteint votre taille,
sinon il vous faudra beaucoup de patience ( rumex in terra botanica) pour vous
débarrasser de ces graines inopportunes qui non seulement sont bien outillées pour
rester plantées dans votre vêtement mais le mouvement de votre corps corps aidant ,
vont s'enfoncer dans votre gilet comme ici sur la photo, jusqu'à venir vous gratter
désagréablement la couenne.
Prenez en de la graine en allant voir ici.
La Paspale à deux épis ( Paspalum distichum L.) = ( Digitaria paspalodes Michx., Paspalum paspalodes (Michx.) Scribn. )
ne semblait pas repérée dans la flore régionale, à Brive elle a été rencontrée dans deux lieux différents.
Espèce des zones humides, Paspalum distichum se rencontre assez fréquemment dans les rizières.
Paspalum distichum a une souche à stolons radicants, mesure de 6 à 100 cm, il ne possède en général que 2 épis
(parfois 3 ou 4) géminés, dressés puis arqués, la glume supérieure est pubescente, la ligule courte est obtuse et
les épillets ne sont disposés que sur 2 rangs (Yavercovski, 2001).
Au sujet de cette plante on peut consulter ces deux documents du net :
Voir article 1 de l'agence de l'eau Artois-Picardie
Voir article 2 tiré du livre sur les rizières de Camargue
Voici une autre graminée robuste, d'un vert gai , assez étalée, non couvrante, proche du genre Paspalum
mais restée indéterminée pour l'instant , ne semble pas être pourtant un paspalum évoqué en France par
les divers documents que j'ai consulté.
>>>>>>> Quelques jours plus tard >>>>>>>
Avec les indications de Laurent Chabrol du CNBMC, l'indétermination a été levée :
le Chiendent pied de poule (Eleusine indica (L.) Gaertner) est une plante rudérale assez rare pour l'instant
en France Métropolitaine, quelques individus de cette robuste annuelle sont apparus cette année dans notre
secteur, il existe par ailleurs dans le genre une espèce proche et nourricière utilisée en Afrique de l'Est (Ouganda...) .
Les Rorippes sont des crucifères dont 4 espèces du genre sont sans doute présents dans notre secteur.
Si le Cresson des Pyrénées (Rorippa stylosa) est une annuelle printanière que l'on retrouve souvent
sur les prairies siliceuses de Brive , les trois autres sont plutôt localisées sur les berges de la Corrèze où
la Rorippe d'Islande ou Rorippe palustre semble la plus présente sur les gravières dégagées par la sécheresse.
Il reste quand même à étudier plus précisément ces trois espèces :
Rorrippa islandica (oeder ex Gunnerus) Borbas
Rorrippa sylvestris (L.) Besser
Rorippa x prostata = Rorippa x anceps
Rorippa sylvestris (Linné) Besser Cresson des bois
Rorippa indéterminée.
Rorippa palustris
C'est une espèce deses lieux humides, les décombres, ou sur les berges des rivières.
Les feuilles sont découpées en lobes dentés, le terminal plus grand que les autres.
Les siliques sont courtes et de longueur sensiblement égale au pédicelle qui les porte.
Rorippa sylvestris (Linné) Besser Cresson des bois
La Balsamine de Balfour fait immanquablement partie des espèces que l'on retrouve dans ce secteur.
L'Euphorbe prostrée (Euphorbia prostrata), est une espèce de la famille des Euphorbiacées native d'Amérique du sud,
mais largement naturalisée à travers le globe où on la trouve habituellement le long des chemins et dans les endroits perturbés.
Trouvée sur les sables les plus secs des alluvions de la Corrèze.
Si on peut la différencier d'Euphorbia humifusa aux tiges glabres, c'est plus difficile avec Euphorbia maculata qui n'a pas toujours
ses feuilles maculées par des taches noirâtres.
La Véronique Mouron d'eau n'est pas fréquente en Limousin, quelques pieds dispersés jalonnent le cours de
des deux rivières.
Proche de la Véronique beccabunga qu'on voit par la suite, elle s'en différencie par ses feuilles lancéolées et dentées.
Veronica beccabunga est appelée Cresson de cheval ou Salade de chouette.
Cette espèce est plus présente que la précédente et reste constante dans les
endroits humides de la région.
La Corrigiole des grèves (Corrigiola littoralis L.) appartient à la famille des Caryophyllacées .
Cette petite plante est présente dans presque toute la France, mais de façon irrégulière dans le temps et selon les régions.
Elle croît dans les lieux sablonneux et humides, inondés l'hiver et exondés l'été dans l'Ouest, le Sud-Ouest, le Centre et le Sud-Est.
La tige rampante porte des petites feuilles glauques et se termine par une grappe dense de toutes petites fleurs à pétales blancs
et sépales plus ou moins colorés de brun ou de pourpre.
La Morelle velue ou Morelle jaune ( Solanum villosum Miller), avec ses fruits jaunes est différenciée de la très
commune Morelle noire, elle semble également beaucoup plus rare dans notre région.
Cette plante croît dans les cultures, les décombres et au bord des chemins dans le Midi et dans quelques départements du Centre et de l'Ouest.
Les tiges et les pédoncules floraux sont hérissés de poils. Les feuilles sont entières ou plus ou moins lobées-dentées.
Les fleurs sont blanches. Les fruits mûrs sont orangés, brunâtres à la fin.
L'Ambroisie à feuilles d'armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) appartient aux Composées ou Astéracées
Cette espèce d'origine nord-américaine, introduite au milieu du 19ème siècle, est en extension, en particulier dans le sud de la France.
C'est une plante non aromatique qui croît dans les cultures, les terrains vagues et les lieux sablonneux tels que les bords des cours d'eau.
Les feuilles minces, légèrement pubescentes ou presque glabres, sont finement découpées.
L'Ambroisie colonise peu à peu certaines zones de Brive laissées à l'abandon et se retrouve ici sur les alluvions.
L’ambroisie est une plante annuelle dont le pollen est très allergisant pour l’homme.
Il suffit de quelques grains de pollen par mètre cube d’air pour que les symptômes apparaissent chez les sujets sensibles.
Les plus courants sont : rhinite survenant en août-septembre et associant écoulement nasal, conjonctivite et
symptômes respiratoires tels que la trachéite, la toux, et parfois urticaire ou eczéma.
Dans 50% des cas, l’allergie à l’ambroisie peut entraîner l’apparition de l’asthme ou provoquer son aggravation.
Le Pourpier des marais (Lythrum portula) appartient à la familles des Lythracées comme la commune Salicaire
C'est une espèce qui pousse dans les lieux temporairement inondés. Les tiges couchées, radicantes,
émettent des rameaux dressés qui portent des feuilles obovales, entières, opposées et rétrécies en pétiole.
Les toutes petites fleurs rosées, presque sessiles et peu visibles, sont situées à l'aisselle des feuilles.
Pour finir cette page voici deux autres espaces qui ne poussent pas immédiatement dans le lit ou les berges
de la Corrèze , mais elles ont été repérées a proximité sur des zones anciennement urbanisées où prédomine
un sol gravillonneux.
La Vergerette odorante ou Inule à odeur forte : (Dittrichia graveolens (L.) Greuter = Inula graveolens (Linné) Desfontaines)
On rencontre cette espèce dans les lieux sablonneux d'une grande moitié sud de la France, à Brive, elle occupe presque
exclusivement des sols anciennement bâtis dans plusieurs secteurs de la ville.
C'est une plante glanduleuse-visqueuse à forte odeur camphrée que je trouve agréable malgré son autre nom d'Inule fétide.
La tige est très ramifiée et le port est pyramidal.
Les capitules sont petits, allongés, et les ligules, jaunes ou violacées, sont courtes.
La profusion des graines de la Vergerette odorante
L'Euphorbe ésule ou Euphorbe âcre (Euphorbia esula ) est une plante herbacée de la famille des Euphorbiacées.
C'est une plante herbacée érigée, de taille moyenne, à tige lisse.
Plusieurs tiges partent généralement de la racine pivotante qui s'enfonce très profondément dans le sol.
La reproduction se fait par les graines, qui ont un fort taux de germination et peuvent rester vivantes dans le sol pendant au moins sept ans.
Les capsules s'ouvrent en explosant, dispersant les graines jusqu'à 5 m autour du pied-mère.
L'euphorbe se multiplie aussi de façon végétative et s'étend ainsi de plusieurs mètres par ans.
Le système racinaire est complexe, peut atteindre 8 m de profondeur et s'étendre sur 5 m en largeur.
C'est une assez grande euphorbe, plutôt rare en France, peut-être pas repérée jusque lors en Limousin.
Présente à Brive sur des terrains de la ZI de la Marquisie en compagnie de la précédente : Dittrichia graveolens
Les bractées jaunes sont aussi larges que longues et terminées par une petite pointe (un mucron) qui la différencie
par rapport aux espèces proches.
Lieu des observations : Sud Corrèze : Brive à 3 endroits, Allassac, Estivaux
Espèce qui se ressème facilement à partir de sa présence si le sol lui convient.
Observations effectuées depuis 4 ans par Dominique Gaudefroy et confirmées cette année 2025.
Elle a une présence marquée en Nouvelle-Aquitaine dans les Pyrénées Atlantiques
et quasiment inexixtante en dehors de ce périmètre.
Les références établies avant mai 2025 dans l'Observatoire de la Biodiversité Végétale de Nouvelle Aquitaine (OBV N-A)
en carré vert les mentions qui sont toutes assez récentes.
Description de Coste
1291 Oenothera rosea Ait.
- Plante annuelle de 30-60 cm, grêle, pubescente, rameuse, à rameaux ascendants
- feuilles toutes pétiolées, ovales ou oblongues-lancéolées, dentées
- les radicales un peu lyrées
- fleurs roses, petites, écartées, formant des grappes lâches
- pétales entiers, obovales, égalant le style et les lobes du calice
- capsule longuement pédicellée, ovale en massue, à 8 angles saillants, aigus, carénés
- graines obovales-obtuses.
Écologie Lieux incultes, bords des chemins et des voies ferrées : Basses-Pyrénées, Landes, Pyrénées-Orientales, Tarn.
Répartition Espagne septentrionale. – Originaire du Pérou, du Mexique et du nord-ouest de l'Amérique.
Floraison Mai-septembre.
Liste des espèces repérées dans cet habitat de la proximité immédiate des lilts de la Vézère et de la Corrèze autour de Brive
Abutilon theophrasti Medik. < > MALVACEAE < > Abutilon d'Avicenne
Acer negundo L. < > ACERACEAE < > Erable negundo
Acer saccharinum L. < > SAPINDACEAE < >
Acer saccharinum L. var laciniatum < > ACERACEAE < > Erable argenté lacinié
Ailanthus altissima (Mill.) Swingle, < > SIMAROUBACEAE < >
Ajuga reptans L. < > LAMIACEAE < > Bugle rampante
Alisma plantago-aquatica L. < > ALISMATACEAE < > Plantain d'eau
Alliaria petiolata (M.Bieb.) Cavara & Grande < > BRASSICACEAE < > Alliaire
Alnus glutinosa (L.) Gaertn. < > BETULACEAE < > Aulne glutineux
Alnus glutinosa (L.) Gaertn. < > BETULACEES < >
Amaranthus blitoides S.Watson < > AMARANTHACEAE < > Amarante fausse-blette
Amaranthus blitum L. < > AMARANTHACEAE < > Amarante livide
Amaranthus caudatus L. < > AMARANTHACEAE < > Amarante queue-de-renard
Amaranthus deflexus L. < > AMARANTHACEAE < > Amarante couchée
Amaranthus hybridus L. subsp. hybridus < > AMARANTHACEAE < > Amaranthe hybride
Ambrosia artemisiifolia L. < > ASTERACEAE < > Ambroisie à feuilles d'armoise
Arctium lappa L., < > ASTERACEAE < > Bardane
Arctium minus (Hill) Bernh. < > ASTERACEAE < > Petite bardane
Artemisia verlotiorum Lamotte < > ASTERACEAE < > Armoise des Frères Verlot
Artemisia vulgaris L. < > ASTERACEAE < > Armoise commune
Arum maculatum L., < > ARACEES < >
Aster lanceolatus Willd. < > ASTERACEAE < >
Aster novi-belgii L. < > ASTERACEAE < >
Barbarea vulgaris R.Br. < > BRASSICACEAE < > Barbarée commune
Betula pendula Roth < > BETULACEAE < > Bouleau verruqueux
Bidens cernuus L. < > ASTERACEAE < > Bident penché
Bidens frondosa L., < > ASTERACEAE < > Bident feuillé
Bidens tripartita L., < > ASTERACEAE < > Bident tripartite
Bryonia dioica Jacq. < > CUCURBITACEAE < > Bryone dioïque
Buddleja davidii Franch., < > BUDDLEJACEES < >
Calamintha menthifolia Host < > LAMIACEAE < >
Callitriche humulata Koch < > CALLITRICHACEES < > Callitriche à crochets
Callitriche stagnalis Scop. < > CALLITRICHACEES < > Callitriche des étangs
Callitriche stagnalis Scop. < > PLANTAGINACEAE < > Callitriche des eaux stagnantes
Caltha palustris L., < > RANUNCULACEAE < > Populage des marais
Capsella bursa-pastoris (L.) Medik. < > BRASSICACEAE < > Bourse-à-pasteur
Cardamine flexuosa With., < > BRASSICACEAE < >
Cardamine hirsuta L. < > BRASSICACEAE < > Cardamine hirsute
Cardamine pratensis L. < > BRASSICACEAE < > Cardamine des prés
Carex pendula Huds. < > CYPERACEAE < > Carex à épis pendants
Carpinus betulus L., < > BETULACEES < >
Catalpa bignonioides Walter < > BIGNONACEES < > Catalpa
Cerastium pumilum Curtis < > CARYOPHYLLACEAE < >
Ceratochloa cathartica (Vahl) Herter < > POACEAE < >
Chaenorhinum minus (L.) Lange < > PLANTAGINACEAE < > Petite linaire
Chelidonium majus L. < > PAPAVERACEAE < > Chélidoine
Chenopodiastrum hybridum (L.) S.Fuentes < > AMARANTHACEAE < >
Chenopodium album L. subsp. album < > AMARANTHACEAE < > Senousse
Cichorium intybus L., < > ASTERACEAE < > Chicorée
Cirsium eriophorum (L.) Scop. < > ASTERACEAE < > Cirse laineux
Cirsium vulgare (Savi) Ten. subsp. vulgare < > ASTERACEAE < > Cirse lancéolé
Citrullus colocynthis (L.) Schrad. < > CUCURBITACEAE < > Coloquinte
Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai < > CUCURBITACEAE < > Pastèque
Cleome hassleriana Chodat < > CLEOMACEAE < > Cléome
Convolvulus sepium L. < > CONVOLVULACEAE < > Liseron des haies
Cornus sanguinea L. < > CORNACEAE < > Cornouiller sanguin
Corrigiola littoralis L. < > MOLLUGINACEAE < > Corrigiole des grèves
Corylus avellana L., < > CORYLACEES < > Noisetier
Crepis sancta (L.) Bornm. < > ASTERACEAE < > Crépis de Nïmes
Cucumis melo L. < > CUCURBITACEAE < > Melon
Cucumis sativus L. < > CUCURBITACEAE < > Concombre cultivé
Cucurbita pepo L. < > CUCURBITACEAE < > Courge pépon
Cynodon dactylon (L.) Pers. < > POACEAE < > Chiendent pied-de-poule
Cyperus eragrostis Lam. < > CYPERACEAE < > Souchet vigoureux
Cyperus flavescens L. < > CYPERACEAE < > Souchet jaunâtre
Cyperus fuscus L. < > CYPERACEAE < > Souchet brun
Cyperus longus L. < > CYPERACEAE < > Souchet allongé
Dactylis glomerata L. subsp. glomerata < > POACEAE < > Pied-de-poule
Datura innoxia Mill. < > SOLANACEAE < >
Datura stramonium L., < > SOLANACEAE < >
Deschampsia cespitosa (L.) P.Beauv. < > POACEAE < >
Dipsacus fullonum L. < > CAPRIFOLIACEAE < > Cabaret des oiseaux
Dittrichia graveolens (L.) Greuter < > ASTERACEAE < > Inule fétide
Dittrichia graveolens (L.) W.Greuter < > COMPOSEES < > Inule fétide
Duchesnea indica (Andrews) Focke, < > ROSACEAE < > Fraisier d'Inde
Dysphania ambrosioides (L.) Mosyakin & Clemants < > AMARANTHACEAE < > Chénopode fausse-ambroisie
Echinochloa colona (L.) Link < > POACEAE < > Blé du Dekkan
Echinochloa crus-galli < > POACEAE < >
Echinochloa crus-galli (L.) P.Beauv. < > POACEAE < > Pied-de-coq
Echium vulgare L., < > BORAGINACEAE < >
Eclipta prostata L. < > ASTERACEAE < > Éclipte blanche
Eleusine indica (L.) Gaertn. < > POACEAE < > Eleusine des Indes
Epilobium hirsutum L., < > ONAGRACEAE < > Epilobe hirsute
Epilobium lanceolatum Sebast. & Mauri < > ONAGRACEAE < > Epilobe à feuilles lancéolées
Epilobium obscurum Schreb. < > ONAGRACEAE < > Epilobe
Epilobium parviflorum Schreb. < > ONAGRACEAE < >
Equisetum arvense L. < > EQUISETACEAE < > Prêle des champs
Eragrostis cilianensis (All.) Vignolo ex Janch. < > POACEAE < > Grand erogrostis
Eragrostis minor Host < > POACEAE < > Eragrostis faux-pâturin
Erigeron acris L. subsp. acris < > ASTERACEAE < > Vergerette âcre
Erigeron annuus (L.) Desf. < > ASTERACEAE < > Vergerette annuelle
Erigeron bonariensis L. < > ASTERACEAE < > Vergerette d'Argentine
Erigeron canadensis L. < > ASTERACEAE < > Vergerette du Canada
Erigeron sumatrensis Retz. < > ASTERACEAE < > Vergerette de Sumatra
Ervum tetraspermum L. < > FABACEAE < > Vesce à quatre graines
Euonymus europaeus L. < > CELASTRACEAE < > Fusain d'Europe
Eupatorium cannabinum L. subsp. cannabinum < > ASTERACEAE < > Chanvre d'eau
Euphorbia esula L. < > EUPHORBIACEAE < >
Euphorbia helioscopia L. < > EUPHORBIACEAE < > Euphorbe réveil matin
Euphorbia maculata L. < > EUPHORBIACEAE < > Euphorbe maculée
Euphorbia peplus L. < > EUPHORBIACEAE < > Euphorbe peplus
Euphorbia prostrata Aiton < > EUPHORBIACEAE < > Euphorbe prostrée
Euphorbia serpens Kunth < > EUPHORBIACEAE < > Euphorbe rampante
Fagus sylvatica L. < > FAGACEAE < > Hêtre
Fraxinus excelsior L. < > OLEACEAE < > Frêne élevé
Fumaria officinalis L. < > PAPAVERACEAE < > Fumeterre officinale
Galeopsis tetrahit L. < > LAMIACEAE < > Galéopsis Tétrahit
Galinsoga quadriradiata Ruiz & Pav. < > ASTERACEAE < > Galinsoga cilié
Galium aparine L. < > RUBIACEAE < > Gratteron
Galium palustre L. < > RUBIACEAE < > Gaillet des marais
Geranium molle L. < > GERANIACEAE < > Géranium à feuilles molles
Geranium robertianum L. < > GERANIACEAE < > Herbe à Robert
Geranium rotundifolium L. < > GERANIACEAE < > Géranium à feuilles rondes
Geum urbanum L., < > ROSACEAE < > Benoîte urbaine
Glechoma hederacea L. < > LAMIACEAE < >
Gleditschia triacanthos L. < > FABACEAE < > Févier d'Amérique
Gnaphalium uliginosum L. < > ASTERACEAE < >
Hedera helix L. < > ARALIACEAE < > Lierre grimpant
Hedera helix L., < > ARALIACEES < > Lierre grimpant
Helianthus tuberosus L. < > ASTERACEAE < > Topinambour
Hieracium gr. sabaudum L. < > ASTERACEAE < > Epervière
Humulus lupulus L. < > CANNABACEAE < > Houblon
Hydrocotyle vulgaris L. < > ARALIACEAE < > Ecuelle d'eau
Hypericum perforatum L. < > HYPERICACEAE < > Millepertuis perforé
Hypericum tetrapterum Fr. < > HYPERICACEAE < > Millepertuis à quatre ailes
Impatiens balfouri Hook.f. < > BALSAMINACEES < >
Ipomoea purpurea (L.) Roth < > CONVOLVULACEAE < > Ipomée pourpre
Iris pseudacorus L. < > IRIDACEAE < > Iris faux acore
Juncus compressus Jacq. < > JUNCACEAE < > Jonc à tiges comprimées
Juncus conglomeratus L. < > JUNCACEAE < > Jonc aggloméré
Knautia maxima (Opiz) J.Ortmann, < > DIPSACACEAE < > Knautie des bois
Lactuca virosa L., < > ASTERACEAE < > Laitue vireuse
Lamium purpureum L. < > LAMIACEAE < > Lamier pourpre
Lapsana communis L. subsp. communis < > ASTERACEAE < > Lampsane commune
Lathraea clandestina L., < > SCROPHULARIACEAE < > Lathrée clandestine
Leersia oryzoides (L.) Sw. < > POACEAE < > Faux riz
Lepidium virginicum L. < > BRASSICACEAE < > Passerage de Virginie
Lindernia dubia (L.) Pennell < > LINDERNIACEAE < > Lindernie fausse-gratiole
Lindernia dubia (L.) Pennell < > SCROPHULARIACEAE < > Lindernie douteuse
Lipandra polysperma (L.) S.Fuentes, Uotila & Borsch < > AMARANTHACEAE < > Chénopode à nombreuses graines
Lonicera periclymenum L. subsp. periclymenum < > CAPRIFOLIACEAE < > Chèvrefeuille des bois
Lotus corniculatus L. subsp. corniculatus < > FABACEAE < > Lotier commun
Lotus pedunculatus Cav., < > FABACEAE < > Lotier des marais
Luzula sylvatica (Huds.) Gaudin subsp. sylvatica < > JUNCACEAE < > Luzule des bois
Lycopersicon esculentum Mill., < > SOLANACEAE < >
Lycopus europaeus L. < > LAMIACEAE < > Lycope d'Europe
Lysimachia vulgaris L., < > PRIMULACEAE < > Lysimaque vulgaire
Lythrum portula (L.) D.A.Webb < > LYTHRACEAE < > Pourpier d'eau
Lythrum salicaria L. < > LYTHRACEAE < > Salicaire
Malva sylvestris L. < > MALVACEAE < > Grande Mauve
Matricaria discoidea DC. < > ASTERACEAE < > Matricaire discoide
Medicago lupulina L. < > FABACEAE < > Lupuline
Melilotus albus Medik. < > FABACEAE < > Mélilot blanc
Mentha aquatica L. < > LAMIACEAE < > Menthe aquatique
Mentha suaveolens Ehrh. subsp. suaveolens < > LAMIACEAE < > Menthe à feuilles rondes
Mercurialis annua L. < > EUPHORBIACEAE < > Mercuriale annuelle
Montia fontana L., < > PORTULACACEES < > Montie des fontaines
Myosotis sylvatica Hoffm. < > BORAGINACEAE < > Myosotis des forêts
Myosoton aquaticum (L.) Moench < > CARYOPHYLLACEAE < > Myosoton aquatique
Nasturtium officinale R.Br. < > BRASSICACEAE < > Cresson de fontaine
Oenothera biennis L. < > ONAGRACEAE < > Herbe aux unes
Oenothera lindheimeri (Engelm. & A.Gray) W.L < > ONAGRACEAE < > Gaura de Lindheimer
Oenothera rosea L. < > ONAGRACEAE < > Onagre rose
Oxalis corniculata L. < > OXALIDACEAE < > Oxalis corniculé
Oxalis fontana Bunge < > OXALIDACEAE < > Oxalis des fontaines
Oxybasis rubra (L.) S.Fuentes, Uotila & Borsch < > AMARANTHACEAE < > Chénopode rouge
Panicum capillare L. < > POACEAE < > Panic capillaire
Panicum dichotomiflorum Michx. < > POACEAE < > Panic à fleurs dichotomes
Paspalum dilatatum Poir. < > POACEAE < > Paspale dilaté
Paspalum distichum L. < > POACEAE < > Paspale à deux épis
Pastinaca sativa subsp. sylvestris (Mill.) Rouy < > APIACEAE < > Panais sauvage
Persicaria hydropiper (L.) Spach < > POLYGONACEAE < > Poivre d'eau
Persicaria lapathifolia (L.) Delarbre < > POLYGONACEAE < > Renouée à feuilles de Patience
Persicaria maculosa Gray < > POLYGONACEAE < > Persicaire
Persicaria orientalis (L.) Spach < > POLYGONACEAE < > Renouée orientale
Petunia axillaris (Lam.) Britton Sterns & Poggenb. < > SOLANACEAE < > Pétunia
Phalaris arundinacea L., < > POACEAE < > Baldingère
Physalis ixocarpa Brot. ex Hornem. < > SOLANACEAE < > Coqueret
Physalis peruviana L. < > SOLANACEAE < > Coqueret du Pérou
Physalis philadelphica Lam. < > SOLANACEAE < > Coqueret d'Amérique
Phytolacca americana L. < > PHYTOLACCACEAE < > Raisin d'Amérique
Plantago coronopus L. < > PLANTAGINACEAE < > Plantain corne-de-cerf
Plantago lanceolata L. < > PLANTAGINACEAE < > Plantain lancéolé
Platanus orientalis L. < > PLATANACEAE < > Platane d'Orient
Polycarpon tetraphyllum (L.) L. subsp. tetraphyllum < > CARYOPHYLLACEAE < > Polycarpon à quatre feuilles
Polygonum aviculare L. subsp. aviculare < > POLYGONACEAE < > Renouée Traînasse
Populus nigra subsp. nigra var. italica Du Roi < > SALICACEAE < > Peuplier noir d'Italie
Populus tremula L. < > SALICACEAE < > Tremble
Populus x canadensis Moench < > SALICACEAE < > Peuplier du Canada
Portulaca oleracea L. < > PORTULACACEES < > Pourpier potager
Potentilla reptans L., < > ROSACEAE < > Potentille rampante
Prunella vulgaris L. < > LAMIACEAE < > Brunelle commune
Pulicaria dysenterica (L.) Bernh. < > ASTERACEAE < > Pulicaire dysentérique
Pulicaria vulgaris Gaertner < > ASTERACEAE < > Pulicaire vulgaire
Pulmonaria longifolia (Bastard) Boreau, < > BORAGINACEAE < >
Pycreus flavescens < > CYPERACEAE < >
Quercus robur L. < > FAGACEAE < > Chêne pédoncule
Quercus rubra L. < > FAGACEAE < > Chêne rouge d'Amérique
Ranunculus ficaria L., < > RANUNCULACEAE < > Ficaire
Reynoutria japonica Houtt. < > POLYGONACEAE < > Renouée du Japon
Reynoutria sachalinensis (F.Schmidt) Nakai < > POLYGONACEAE < > Renouée de Sakhaline
Reynoutria x bohemica Chrtek & Chrtkova < > POLYGONACEAE < > Renouée de Bohême
Robinia pseudoacacia L. < > FABACEAE < > Robinier faux-acacia
Rorippa palustris (L.) Besser < > BRASSICACEAE < > Rorippe faux-cresson
Rorippa sylvestris (L.) Besser < > BRASSICACEAE < > Rorippe des forêts
Rorippa xanceps (Wahlenb.) Rchb. < > BRASSICACEAE < > Cresson douteux
Sagina procumbens L., < > CARYOPHYLLACEAE < > Sagine couchée
Salix alba L. < > SALICACEAE < > Saule blanc
Salix caprea L. < > SALICACEAE < > Saule Marsault
Salix cinerea L. < > SALICACEAE < > Saule cendré
Salix triandra L. < > SALICACEAE < > Saule à trois étamines
Salvia hispanica L < > LAMIACEAE < > Sauge d'Espagne, Chia
Sambucus nigra L. < > ADOXACEAE < > Sureau noir
Sambucus nigra L., < > CAPRIFOLIACEAE < >
Saponaria officinalis L. < > CARYOPHYLLACEAE < > Saponaire
Satureja hortensis L. < > LAMIACEAE < > Sarriette des jardins
Schoenoplectus lacustris (L.) Palla, < > CYPERACEAE < > Jonc des chaisiers
Scrophularia nodosa L. < > SCROPHULARIACEAE < > Scrophulaire noueuse
Scutellaria galericulata L. < > LAMIACEAE < > Grande Toque
Senecio vulgaris L. < > ASTERACEAE < > Séneçon commun
Sesamum indicum L. ( ) < > PEDALIACEAE < > Sésame indien
Setaria italica (L.) P.Beauv. < > POACEAE < > Sétaire d'Italie
Silene baccifera (L.) Roth < > CARYOPHYLLACEAE < > Coulichon à baies
Silene dioica (L.) Clairv. < > CARYOPHYLLACEAE < > Compagnon rouge
Silene flos-cuculi Greuter & Burdet < > CARYOPHYLLACEAE < > Lychnide fleur-de-coucou
Silene latifolia Poir. < > CARYOPHYLLACEAE < > Compagnon blanc
Sisymbrium officinale (L.) Scop. < > BRASSICACEAE < > Herbe aux chantres
Solanum dulcamara L. < > SOLANACEAE < > Douce-amère
Solanum lycopersicum L. < > SOLANACEAE < > Tomate
Solanum nigrum L. subsp. nigrum < > SOLANACEAE < > Morelle noire
Solanum physalifolium Rusby, < > SOLANACEAE < > Morelle faux coqueret
Solanum villosum Mill. < > SOLANACEAE < > Morelle poilue
Solidago gigantea Aiton, < > ASTERACEAE < > Verge d'or
Sonchus oleraceus L. < > ASTERACEAE < > Laiteron potager
Sorghum halepense (L.) Pers. < > POACEAE < > Herbe de Cuba
Stachys sylvatica L. < > LAMIACEAE < > Epiaire des bois
Stellaria graminea L. < > CARYOPHYLLACEAE < > Stellaire à feuilles de graminées
Symphyotrichum laeve (L.) Á.Löve & D.Löve < > ASTERACEAE < > Aster lisse
Symphyotrichum lanceolatum (Willd.) G.L.Nesom < > ASTERACEAE < > Aster lancéolé
Symphyotrichum novi-belgii (L.) G.L.Nesom < > ASTERACEAE < > Aster de virginie
Symphyotrichum x salignum (Willd.) G.L.Nesom < > ASTERACEAE < > Aster à feuilles de Saule
Teucrium scorodonia L. < > LAMIACEAE < >
Tilia cordata Mill. < > MALVACEAE < > Tilleul à petites feuilles
Tordylium maximum L. < > APIACEAE < > Tordyle majeur
Torilis japonica (Houtt.) DC. subsp. japonica < > APIACEAE < > Torilis du Japon
Trifolium pratense L. var. sativum < > FABACEAE < > Trèfle violet
Typha latifolia L., < > TYPHACEES < >
Verbascum blattaria L. < > SCROPHULARIACEAE < >
Verbena bonariensis L. < > VERBENACEAE < >
Verbena officinalis L. < > VERBENACEAE < >
Veronica beccabunga L. < > PLANTAGINACEAE < > Cresson de cheval
Veronica beccabunga L., < > SCROPHULARIACEAE < >
Vicia sepium L. < > FABACEAE < > Vesce des haies
Article rédigé en septembre 2025 par Dominique Gaudefroy pour Jardin sauvage
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