MYCOLOGIE

Association dédiée
 à l’environnement naturel
du Sud-Corrèze
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créée en 2021
 
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Le site internet "www.jardinsauvage.fr" est en cours de rénovation dans sa présentation depuis début 2021.
Ce site comporte plusieurs centaines de pages, il est l'organe d'information de l'association " le Jardin sauvage "
qui, elle, s'intéresse à l’environnement naturel du Sud-Corrèze et de ses confins les plus proches.
Cette évolution devrait continuer durant l'année 2021 pour donner plus de visibilité
 aux centaines de pages éditées depuis la création du site en 2008.
De nouvelles pages seront créées durant cette rénovation et des thèmes inédits s'y développeront.
Pour retrouver les pages déjà éditées, on peut soit aller voir la page des PUBLICATIONS,
dans le menu de la page d'accueil ou consulter l'ancienne page d'accueil  avec  zzIndex (jardinsauvage.fr)
Notre espoir est de satisfaire votre curiosité en présentant dans ce site bénévole et amateur,
quelques éléments de notre remarquable nature en Sud-Corrèze...

Les Champignons

WIKIPÉDIA   >>>

Les champignons sont des eucaryotes pluricellulaires ou unicellulaires. Le terme « champignon » est devenu ambigu car il désigne un taxon obsolète.
Ce terme englobe à la fois les Fungi, les oomycètes, les chytridiomycètes et les mycétozoaires. Leurs cellules, pourvues d'une paroi chitineuse ou cellulosique, sont immobiles
et se nourrissent par l’absorption des molécules organiques directement dans le milieu. La cellule ou les cellules sont dépourvues de chlorophylles
*et/ou de plastes car ces organismes sont hétérotrophes vis-à-vis du carbone. Leur appareil végétatif est un thalle : ce sont donc des thallophytes.
L'étude de ces champignons, la mycologie, est pratiquée par des mycologues.

Tous les véritables champignons appartiennent au groupe des eumycètes et se répartissent au sein des basidiomycètes, comme les amanites
ou, pour quelques-uns, parmi les ascomycètes, à l'exemple des morilles ou des truffes.
Deux groupes sont communément appelés « champignons » mais n'en sont pas au sens strict du terme :
les oomycètes (plus proches génétiquement des algues brunes) et les myxomycètes.

Présents dans le registre fossile depuis 450 millions d'années, soit le Silurien,
ils ont colonisé presque tous les milieux terrestres et même aquatiques en eaux douce, saumâtre e
t même marine (1500 espèces au moins, qui ont un rôle écologique important1 ; via des symbioses avec des algues parfois).

Les premiers champignons mycorhiziens de type gloméromycètes ont vraisemblablement aidé les premières plantes terrestres à coloniser les terres émergées2.

Ce qu'on appelle couramment « champignon » n'est en fait que la « fructification » temporaire et visible, le sporophore (autrefois appelé « carpophore »),
d'un organisme à caractère plus durable et plus discret, le macromycète, dont la structure habituellement filamenteuse constitue le mycélium,
formé de filaments généralement invisibles à l’œil nu lorsqu'ils sont isolés. Le sporophore se présente souvent sous forme d'un pied portant un chapeau.
D'autres silhouettes de sporophores sont bien connues : en forme de petits buissons comme les clavaires, de langues sur le tronc des arbres comme les fistulines,
de coupes comme les pézizes, de sphères comme les vesses-de-loup, etc.




https://www.guidedeschampignons.com/tous-les-champignons/
  nous offre ces 6 planches















Quelques illustrations de champignons dans l'attente d'une page qui se construira au fil du temps ....





































  Les Myxomycètes

WIKIPÉDIA   >>>

Les myxomycètes sont des Eucaryotes unicellulaires qui se caractérisent par la formation d'un plasmode (vrai ou pseudoplasmode).
Ils étaient initialement réunis aux champignons, car leurs cycles de vie comportent une étape de sporulation végétative macroscopique.
Ce regroupement s'est avéré polyphylétique, car formé de plusieurs lignées indépendantes de protistes, aucune d'elle n'étant liée aux « champignons vrais » du règne des Fungi.

Leur nom est formé de « myxo » qui signifie gélatineux ou gluant, en référence à la texture du plasmode.
Ils sont également appelés « champignons amiboïdes » ou parfois « champignons-animaux ».
 En anglais, on les connaît sous le nom de slime molds (« moisissures visqueuses »).

Les principaux représentants du groupe, rebaptisés mycétozoaires (Mycetozoa), font partie de l'embranchement des Amoebozoa.
On trouve d'autres myxomycètes parmi les clades des Discoba, des Stramenopiles et des Rhizaria.
Ils restent cependant traditionnellement étudiés par les mycologues, bien qu'il s'agisse plutôt d'« amibes collectives ».





Raisons de leur exclusion du règne Fungi

Parce qu'ils produisent des spores et possèdent une membrane de cellulose autour de leurs spores,
les myxomycètes ont été longtemps considérés comme des végétaux cryptogames, puis des champignons3.

Les myxomycètes ne sont pas des Fungi car :

Ils ne possèdent pas de mycélium.
Ils possèdent un plasmode capable de se déplacer lentement vers un substrat nutritif, et assurent leur nutrition par phagocytose,
qui est un mode de nutrition par ingestion, ce qui les exclut également des Fungi dont on a recentré le mode de nutrition sur l'absorption exclusive.
Ce mode de déplacement et de nutrition leur vaut d'être considérés abusivement comme des organismes mi-champignons mi-animaux4.
Ils ne possèdent pas les caractères propres au règne fongique et ne sont donc plus des champignons au sens strict ; i
ls ne peuvent pas non plus s'intégrer dans l'un des quatre autres règnes, à l'exception des Mycetozoa.
Néanmoins, certains les classent dans le règne des Protistes (Protoctista plutôt que Protozoa).
Ils continuent toutefois à être étudiés par des mycologues.








  Blobs
SCIENCES et VIE   >>>
https://www.science-et-vie.com/questions-reponses/qu-est-ce-que-le-blob-un-animal-ou-un-vegetal-51712

Ni l'un, ni l'autre ! Et ce n'est pas un champignon non plus. Ainsi baptisé en référence à un film d'horreur américain, le "blob" est en fait une cellule géante à plusieurs noyaux.

Peut-être l'avez-vous déjà croisé au détour d'un chemin forestier, sous la forme d'un tapis mousseux jaune, sans vous douter que vous aviez sous les yeux un casse-tête pour l'arbre du vivant.

Car reprenons : plus connu sous le nom de Physarum polycephalum, le blob a très longtemps été rangé avec les... champignons.
D'ailleurs, la plupart des articles historiques sur le sujet se trouvent dans des revues consacrées à la mycologie.
Ensuite, il fut classé chez les protistes, un règne fourre-tout abandonné aujourd'hui.
Depuis le séquençage de son génome en 2015, il fait partie des amibozoaires, un groupe d'unicellulaires un peu primitifs.
Mais sa classe a conservé le nom de myxomycètes ("champignons gluants").

Le blob a tout pour exciter la curiosité des biologistes. Il rampe, dévore tout sur son passage, dispose de 750 types sexuels et peut atteindre la taille de 10 m2 en laboratoire.
Bien que dépourvu de cerveau, il est capable d'apprendre et même d'enseigner. Et son comportement varie selon son origine géographique !
Si son mode de reproduction ressemble à celui des champignons (il disperse ses spores dans la nature), sa façon de se nourrir est typiquement animale : c'est un prédateur qui pratique la phagocytose, c'est-à-dire qu'il engouffre sa nourriture. Mais alors que le champignon ne mange que par absorption de micro-éléments, le blob peut ingurgiter des bactéries, se délecte de champignons et, en laboratoire, raffole des flocons d'avoine.



UNE CELLULE CAPABLE D'APPRENDRE
Dans sa façon de manger et de ramper, le blob est proche d'un animal. Mais ses pigments cellulaires jaunes et roses le rapprochent des plantes.
Même son génome laisse les généticiens perplexes. Outre qu'ils présentent de nombreuses caractéristiques de cellules animales,
les gènes de Physarum polycephalum traduisent un organisme d'une complexité moléculaire inégalée au sein des unicellulaires.

Exceptionnel, donc, et pourtant délaissé par la recherche. Jusqu'à ce qu'une équipe japonaise révèle, dans les années 2000, des capacités inimaginables pour des êtres uni cellulaires :
prise de décision, évaluation des risques, expression de variabilités individuelles... Les éthologistes ont alors reconsidéré l'intérêt du blob.

En testant des souches génétiquement distinctes, on met en évidence des différences de comportement entre les souches japonaise, américaine et australienne.

Ainsi, le blob australien sécrète plus de calcium et en détecte des quantités infimes dans l'environnement, a
lors que l'américain en sécrète très peu et le perçoit moins bien. Deux australiens vont l'un vers l'autre, quand deux américains partent chacun dans leur coin...

Au vu de ces compétences, les scientifiques ont émis l'hypothèse que le blob est capable d'apprendre.
Des blobs ont été entraînés à ignorer leur répulsion naturelle pour la caféine, la quinine et le sel, et à traverser un pont recouvert de ces substances pour accéder à de la nourriture. Ils ont traversé le pont en cinq jours !

DES VEINES PARTAGENT LES INFORMATIONS
Et ce n'est pas tout : Physarum polycephalum peut transmettre ses connaissances par simple fusion avec un homologue inexpérimenté.
Les scientifiques ont rassemblé 2 000 blobs dits "habitués", entraînés à ignorer leur aversion pour le sel, et 2 000 blobs dits "naïfs",
puis effectué diverses combinaisons naïfs/ habitués. Dès qu'il y avait un habitué dans le lot, les autres savaient.

Comment l'information est-elle partagée entre les blobs ? Grâce à une sorte de veine se formant trois heures après la fusion de deux blobs.
Au sein de sa cellule multinucléique, le blob est parcouru par un réseau de veines dans lequel circule le cytoplasme contenant les nutriments.
En début de fusion, il y a juste un partage de cytoplasme. Puis, d'un seul coup, on voit nettement une veine apparaître.
D'ailleurs, il n'y a pas de partage de l'information si les blobs sont séparés avant la formation de la veine.

La découverte a de quoi dérouter. Sous quelle forme l'information circule-t-elle dans cette mystérieuse veine ? ARN messagers, protéines ? P
our le moment, le processus reste inconnu. Une question de plus à résoudre pour lever le mystère de cet être vraiment pas comme les autres.

S'il ressemble à une plante, se nourrit comme un animal et se reproduit comme un champignon, le blob n'appartient pourtant à aucune de ces catégories.

Mis en contact avec deux blobs (H) qu'on a "habitués" à ignorer leur aversion pour le sel, un blob "naïf" (N) se met à traverser un pont recouvert de sel pour atteindre de la nourriture.

Preuve que les blobs transmettent un apprentissage, via la veine qui se forme entre eux, au niveau de la zone de contact.
 












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foutu ordi ! 3 coups de
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